Le paysage numérique ivoirien fait face à de nouveaux défis réglementaires. La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) intensifie sa surveillance des contenus en ligne, comme en témoigne son communiqué officiel du 25 février 2025. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une stratégie globale visant à assainir l'espace numérique national. L'autorité de régulation met particulièrement l'accent sur la protection des citoyens face aux dérives constatées sur les principales plateformes de médias sociaux.
Cadre légal et enjeux
La HACA s'appuie sur la loi n°2017-868 du 27 décembre 2017 pour renforcer son action régulatrice. Ce texte fondamental encadre la communication numérique en Côte d'Ivoire et définit les limites légales de l'expression en ligne. Le régulateur identifie plusieurs plateformes concernées : "Facebook, Instagram, WhatsApp, TikTok, Telegram, YouTube, X". Les infractions relevées touchent différents domaines sensibles : atteintes à la dignité humaine, violation de la vie privée, diffamation et propagation de fausses informations. La HACA souligne l'importance de préserver la cohésion sociale face à ces menaces numériques.
Mesures préventives et sanctions
Le dispositif de surveillance mis en place par la HACA vise à prévenir la transformation des réseaux sociaux en espaces de désinformation massive. L'autorité insiste sur la responsabilité partagée des diffuseurs de contenus, rappelant que les complices encourent les mêmes sanctions que les auteurs principaux. Dans son communiqué, l'institution précise que tout participant à la chaîne de diffusion de contenus illicites s'expose à des poursuites judiciaires. Cette approche témoigne d'une volonté de responsabilisation accrue des acteurs du numérique.
