L'opposition ivoirienne réclame des réformes électorales avant la présidentielle de 2025 © Crédit photo DR
L'opposition ivoirienne se rassemble pour demander des réformes. Le 21 septembre 2024 à Bonoua, quinze partis politiques ont signé une déclaration conjointe appelant le gouvernement à ouvrir un dialogue politique et à entreprendre des réformes électorales.
Les signataires critiquent le système électoral en place. Ils affirment : "Le système électoral actuel en Côte d'Ivoire est la source majeure des conflits sociopolitiques qui ont occasionné des crises graves depuis 2000". Cette déclaration souligne l'urgence des réformes demandées.
La déclaration fait suite à des actions antérieures de l'opposition. Le 9 août 2024, un mémorandum conjoint a été signé avec des organisations de la société civile à la maison du PDCI. L'objectif était d'alerter l'opinion publique et d'interpeller le gouvernement sur la nécessité de réformes électorales.
Les signataires critiquent le système électoral en place. Ils affirment : "Le système électoral actuel en Côte d'Ivoire est la source majeure des conflits sociopolitiques qui ont occasionné des crises graves depuis 2000". Cette déclaration souligne l'urgence des réformes demandées.
La déclaration fait suite à des actions antérieures de l'opposition. Le 9 août 2024, un mémorandum conjoint a été signé avec des organisations de la société civile à la maison du PDCI. L'objectif était d'alerter l'opinion publique et d'interpeller le gouvernement sur la nécessité de réformes électorales.
Des réformes jugées nécessaires
L'opposition insiste sur la nécessité de réviser le Code électoral. Les partis déclarent : "Au moment où l'on s'apprête à aller aux élections de 2025 et de 2026, ce Code électoral ne peut donc demeurer en l'état. Sa révision et sa refonte s'avèrent absolument nécessaires".
La déclaration critique le Code électoral actuel, adopté en 2020 par ordonnance. Selon les signataires, ce code "a plutôt fait le lit d'un processus électoral biaisé" malgré les promesses de stabilité et de modernité.
La déclaration critique le Code électoral actuel, adopté en 2020 par ordonnance. Selon les signataires, ce code "a plutôt fait le lit d'un processus électoral biaisé" malgré les promesses de stabilité et de modernité.
Les demandes de l'opposition
L'opposition appelle à plusieurs réformes spécifiques. Elles incluent la révision du Code électoral, la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), la révision de la liste électorale, la révision du découpage électoral et la sécurisation du processus électoral.
Les partis signataires lancent un appel au gouvernement. Ils déclarent : "Nous appelons encore une fois le gouvernement à engager courageusement un vrai dialogue, un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l'ensemble des forces vives de la Nation".
Ce dialogue politique devrait permettre de faire le bilan du dernier dialogue du 4 mars 2022. Il viserait également à aborder les questions liées aux différentes réformes du système électoral.
Les signataires s'engagent à poursuivre leur collaboration. Ils prévoient la préparation d'un mémorandum commun sur les réformes électorales. Ce document servira de base de propositions lors du futur dialogue politique.
La déclaration de Bonoua intervient dans un contexte politique en évolution. Le 14 juillet 2024, Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, avait lancé un appel au rassemblement de l'opposition. Cependant, son parti ne figure pas parmi les signataires de la déclaration du 21 septembre.
Les partis signataires lancent un appel au gouvernement. Ils déclarent : "Nous appelons encore une fois le gouvernement à engager courageusement un vrai dialogue, un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l'ensemble des forces vives de la Nation".
Ce dialogue politique devrait permettre de faire le bilan du dernier dialogue du 4 mars 2022. Il viserait également à aborder les questions liées aux différentes réformes du système électoral.
Les signataires s'engagent à poursuivre leur collaboration. Ils prévoient la préparation d'un mémorandum commun sur les réformes électorales. Ce document servira de base de propositions lors du futur dialogue politique.
La déclaration de Bonoua intervient dans un contexte politique en évolution. Le 14 juillet 2024, Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, avait lancé un appel au rassemblement de l'opposition. Cependant, son parti ne figure pas parmi les signataires de la déclaration du 21 septembre.