L'AES dénonce accuse la CEDEAO et la France de tentatives de déstabilisation © Crédit photo DR
L'Alliance des États du Sahel (AES), créée le 16 septembre 2023 par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, renforce sa position face aux "velléités impérialistes". Dans une déclaration signée le 22 décembre 2024 à Bamako, le Collège des chefs d'État de l'AES annonce plusieurs mesures sécuritaires.
Cette prise de position intervient dans un contexte tendu, marqué par le retrait des trois pays de la CEDEAO le 28 janvier 2024 et la création de la Confédération des États du Sahel le 6 juillet 2024. Le document est signé par le Général d'Armée Assimi Goïta, président de la Transition malienne et de la Confédération.
Cette prise de position intervient dans un contexte tendu, marqué par le retrait des trois pays de la CEDEAO le 28 janvier 2024 et la création de la Confédération des États du Sahel le 6 juillet 2024. Le document est signé par le Général d'Armée Assimi Goïta, président de la Transition malienne et de la Confédération.
Accusations de déstabilisation
Le Collège des chefs d'État dénonce "la junte française impérialiste" qui, selon la déclaration, "tente désespérément de porter un coup d'arrêt à la dynamique émancipatrice enclenchée par l'AES". Le document critique également la décision de la CEDEAO de prolonger de six mois le retrait du Burkina, du Mali et du Niger, qualifiée d'"énième tentative" de déstabilisation.
La déclaration pointe également des "manœuvres de tromperie initiées par la junte française, prétextant de fermer ses bases militaires dans certains pays africains, pour les remplacer par un dispositif moins visible mais poursuivant la même velléité néocoloniale". Les chefs d'État alertent sur des "opérations de réorganisation de groupes terroristes" dans plusieurs zones frontalières.
La déclaration pointe également des "manœuvres de tromperie initiées par la junte française, prétextant de fermer ses bases militaires dans certains pays africains, pour les remplacer par un dispositif moins visible mais poursuivant la même velléité néocoloniale". Les chefs d'État alertent sur des "opérations de réorganisation de groupes terroristes" dans plusieurs zones frontalières.
Mesures de sécurité renforcées
Face à ces menaces, l'AES annonce trois décisions majeures. Les forces de défense et de sécurité sont placées en "état d'alerte maximale". L'espace confédéral devient "un théâtre unique d'opérations militaires", coexistant avec les théâtres militaires nationaux en cours.
Le document appelle également les populations à "redoubler de vigilance", à "dénoncer systématiquement tout fait suspect aux forces de sécurité" et à "rejeter les propositions d'enrôlement au sein des groupes terroristes". Le Collège réaffirme sa détermination à "poursuivre le combat du Peuple de l'AES pour sa souveraineté véritable et sa dignité".
Le document appelle également les populations à "redoubler de vigilance", à "dénoncer systématiquement tout fait suspect aux forces de sécurité" et à "rejeter les propositions d'enrôlement au sein des groupes terroristes". Le Collège réaffirme sa détermination à "poursuivre le combat du Peuple de l'AES pour sa souveraineté véritable et sa dignité".