Nouveau prélèvement des impôts inquiète les chauffeurs VTC en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Les impôts en Côte d'Ivoire mettent en place un nouveau prélèvement pour les VTC. L'article 26 de l'annexe fiscale 2024 introduit une taxe de 4% à la source sur le montant des courses, imposée aux propriétaires de véhicules de transport public.
Cette mesure, libératoire de la patente transport, doit être appliquée par les entreprises exploitant les plateformes de mise en relation. Les chauffeurs VTC s'interrogent sur les modalités d'application et les conséquences pour leur activité.
Cette mesure, libératoire de la patente transport, doit être appliquée par les entreprises exploitant les plateformes de mise en relation. Les chauffeurs VTC s'interrogent sur les modalités d'application et les conséquences pour leur activité.
Période de contrôle et réaction du secteur
La Direction Générale des Impôts (DGI) a prévu des contrôles en octobre et novembre 2024. Ces vérifications visent à s'assurer du respect de la nouvelle disposition fiscale par les chauffeurs VTC.
L'Association des Entrepreneurs VTC - Côte d'Ivoire (ASSEN VTC-CI) a réagi à cette annonce. Dans un communiqué daté du 2 octobre 2024, elle exprime ses inquiétudes quant à l'impact de ces contrôles sur l'activité des chauffeurs.
L'Association des Entrepreneurs VTC - Côte d'Ivoire (ASSEN VTC-CI) a réagi à cette annonce. Dans un communiqué daté du 2 octobre 2024, elle exprime ses inquiétudes quant à l'impact de ces contrôles sur l'activité des chauffeurs.
Appel à la concertation et recherche de solutions
Face à cette situation, l'ASSEN VTC-CI appelle au dialogue avec les autorités fiscales. Elle demande à la DGI de se rapprocher des plateformes de mise en relation pour trouver une solution adaptée.
Les chauffeurs VTC soulignent qu'ils ne sont pas responsables du recouvrement de cette taxe. Ils craignent de ne pas pouvoir fournir les justificatifs demandés lors des contrôles. "Nous ne saurions être pénalisés par cette mesure de contrôle", affirme l'association dans son communiqué.
Les chauffeurs VTC soulignent qu'ils ne sont pas responsables du recouvrement de cette taxe. Ils craignent de ne pas pouvoir fournir les justificatifs demandés lors des contrôles. "Nous ne saurions être pénalisés par cette mesure de contrôle", affirme l'association dans son communiqué.