La politique en Guinée entre dans une phase de contrôle accru © Crédit photo DR
La politique en Guinée fait face à une remise en question du calendrier de transition. La junte, arrivée au pouvoir en 2021, abandonne son engagement initial de rendre le pouvoir aux civils fin 2024. Cette situation intervient dans un contexte de restrictions des libertés publiques et de contrôle des formations politiques.
Les principaux partis d'opposition connaissent des obstacles dans leur fonctionnement. Les dirigeants des formations historiques se trouvent en exil, limitant leur capacité d'action sur le terrain. Le pouvoir en place restreint les manifestations et retire les agréments à plusieurs médias privés.
Les principaux partis d'opposition connaissent des obstacles dans leur fonctionnement. Les dirigeants des formations historiques se trouvent en exil, limitant leur capacité d'action sur le terrain. Le pouvoir en place restreint les manifestations et retire les agréments à plusieurs médias privés.
Les perspectives politiques
Le paysage politique guinéen se redessine avec des interrogations sur l'avenir. Des membres du pouvoir évoquent une possible candidature du général Mamadi Doumbouya, actuel dirigeant, malgré sa promesse initiale de ne pas se présenter. Les manifestations non autorisées entraînent des confrontations avec les forces de l'ordre, selon les organisations de défense des droits.