La grève des enseignants se poursuit en Côte d'Ivoire malgré l'ultimatum gouvernemental. Le Syndicat des Enseignants du Pré-scolaire et du Primaire de Côte d'Ivoire (SYEPPCI) annonce ce lundi 7 avril 2025 une mobilisation massive dans plusieurs régions du pays, avec des taux de participation atteignant parfois 100%.
Ce mouvement intervient alors même que le ministère de la Fonction publique avait fixé à ce lundi 7 avril à 7h00 la date limite pour la reprise du travail, sous peine de considérer les grévistes comme démissionnaires. Les chiffres communiqués par le syndicat suggèrent que la menace n'a pas produit l'effet escompté sur le terrain.
Ce mouvement intervient alors même que le ministère de la Fonction publique avait fixé à ce lundi 7 avril à 7h00 la date limite pour la reprise du travail, sous peine de considérer les grévistes comme démissionnaires. Les chiffres communiqués par le syndicat suggèrent que la menace n'a pas produit l'effet escompté sur le terrain.
Une mobilisation significative à travers le pays
Selon les informations diffusées par le SYEPPCI, plusieurs Directions Régionales de l'Éducation Nationale (DRENA) enregistrent des taux de participation à la grève particulièrement élevés. « DRENA TIASSALÉ, SINFRA, DIVO, DUÉKOUÉ, BOUCLÉS 98,99%, SOUBRE 100% », indique le syndicat dans son communiqué.
Le message syndical invite également les enseignants à « pointer votre DRENA et pourcentage », suggérant une volonté de recenser précisément la participation au mouvement pour démontrer sa force. Cette démarche vise manifestement à contrer le discours gouvernemental qui tend à minimiser l'ampleur de la mobilisation.
La revendication principale reste l'obtention d'une prime d'incitation pour les personnels du secteur Éducation-Formation. « Les personnels du Secteur éducation formation sont déterminés pour l'obtention de la prime d'incitations », affirme le SYEPPCI, qui ajoute : « Nous sommes prêts à arracher la volonté et la décision ».
Le message syndical invite également les enseignants à « pointer votre DRENA et pourcentage », suggérant une volonté de recenser précisément la participation au mouvement pour démontrer sa force. Cette démarche vise manifestement à contrer le discours gouvernemental qui tend à minimiser l'ampleur de la mobilisation.
La revendication principale reste l'obtention d'une prime d'incitation pour les personnels du secteur Éducation-Formation. « Les personnels du Secteur éducation formation sont déterminés pour l'obtention de la prime d'incitations », affirme le SYEPPCI, qui ajoute : « Nous sommes prêts à arracher la volonté et la décision ».
Un bras de fer qui s'intensifie
Le ton employé par le syndicat traduit une détermination face aux pressions gouvernementales. « Bravo, nous refusons d'être écrasés par la machine d'État », peut-on lire dans son message, qui ajoute : « Reculer, c'est la fin de toutes revendications syndicales dans le secteur éducation formation ».
Cette posture de fermeté répond directement au communiqué du ministère de la Fonction publique du 5 avril, qui qualifiait le mouvement de grève d'« illégal et inopportun » et menaçait de considérer comme démissionnaires les enseignants absents ce lundi.
La ministre Anne Désirée Ouloto avait annoncé qu'« une procédure spéciale sera mise en œuvre en vue de sanctionner tous les contrevenants aux obligations qui pèsent sur le fonctionnaire notamment l'obligation d'assurer avec loyauté le service public ».
Les syndicats semblent avoir interprété ces menaces comme une tentative d'intimidation, comme le suggère leur message : « Nous sommes déterminés à défendre la liberté syndicale et le bien-être pour le personnel du secteur Éducation Formation ».
Ce bras de fer intervient à un moment délicat de l'année scolaire, alors que les examens de fin d'année approchent. Le gouvernement avait d'ailleurs insisté sur sa volonté de « garantir l'organisation paisible des examens de fin d'année ».
Face à la mobilisation rapportée par le SYEPPCI, la question se pose désormais de savoir si le gouvernement mettra à exécution ses menaces de sanctions administratives. L'application stricte des mesures annoncées pourrait conduire à une crise plus profonde dans le secteur éducatif ivoirien.
Cette posture de fermeté répond directement au communiqué du ministère de la Fonction publique du 5 avril, qui qualifiait le mouvement de grève d'« illégal et inopportun » et menaçait de considérer comme démissionnaires les enseignants absents ce lundi.
La ministre Anne Désirée Ouloto avait annoncé qu'« une procédure spéciale sera mise en œuvre en vue de sanctionner tous les contrevenants aux obligations qui pèsent sur le fonctionnaire notamment l'obligation d'assurer avec loyauté le service public ».
Les syndicats semblent avoir interprété ces menaces comme une tentative d'intimidation, comme le suggère leur message : « Nous sommes déterminés à défendre la liberté syndicale et le bien-être pour le personnel du secteur Éducation Formation ».
Ce bras de fer intervient à un moment délicat de l'année scolaire, alors que les examens de fin d'année approchent. Le gouvernement avait d'ailleurs insisté sur sa volonté de « garantir l'organisation paisible des examens de fin d'année ».
Face à la mobilisation rapportée par le SYEPPCI, la question se pose désormais de savoir si le gouvernement mettra à exécution ses menaces de sanctions administratives. L'application stricte des mesures annoncées pourrait conduire à une crise plus profonde dans le secteur éducatif ivoirien.