Grève Enseignants Côte d'Ivoire : le MIDD, le SYNEPPCI et le CSE-ID rejettent l'appel à l'arrêt des cours le 15 octobre

Lundi 14 Octobre 2024

Le MIDD, le SYNEPPCI et le CSE-ID choisissent le dialogue rejetant en majorité l'appel à la grève des 15, 16 et 17 octobre. Les principaux syndicats optent pour la poursuite des négociations.


Le MIDD, le SYNEPPCI et le CSE-ID choisissent le dialogue rejetant en majorité l'appel à la grève des 15, 16 et 17 octobre © Crédit photo Sercom Gouvernement ivoirien
Le MIDD, le SYNEPPCI et le CSE-ID se désolidarisent de l'appel à la grève des enseignants en Côte d'Ivoire prévu pour les 15, 16 et 17 octobre 2023. Cette position a été exprimée le dimanche 13 octobre, après une rencontre avec la ministre de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation, Mariatou Koné.

Le Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits (MIDD) a clairement exprimé son opposition à la grève. Son secrétaire général, Paul Gnobo, a déclaré : "Votre leader que je suis travaille et suis de très près la question de l'obtention des primes." Il a appelé les enseignants à faire confiance au syndicat et à la ministre.

Le dialogue comme alternative

Le Syndicat National de l'Enseignement Primaire Public de Côte d'Ivoire (SYNEPPCI) a également choisi la voie du dialogue. Ernest Koutou, premier secrétaire général adjoint, a expliqué : "Vu que le comité national de dialogue social de la fonction publique a été mis en place pour poursuivre les négociations. En conclusion nos secrétaires généraux ont décidé de ne pas suspendre les cours."

Le Collectif des Syndicats de l'Enseignement du 1er Degré (CSE-ID), initialement favorable à la grève, a changé de position. Jérôme Ourizalé, son porte-parole, a annoncé : "C'est ce que nous dirons demain lundi 14 octobre à nos camarades au cours d'une réunion que nous avons convoquée. Et, rassurez-vous, nous prendrons ensemble des décisions dans l'intérêt supérieur de la nation."

Absence remarquée

Huit organisations syndicales n'ont pas participé à la réunion du 13 octobre, malgré l'invitation reçue. Ces syndicats, dont le CEPENSI, ESEF-CI, FESAPPCI, SYNESCI, FEFR-CI, MESEF-RS, COSEF-CI et PFEF, maintiennent leur appel à une grève de 72 heures pour réclamer des primes trimestrielles.

La ministre Mariatou Koné a accueilli favorablement la décision des syndicats présents. Elle a réitéré son engagement à valoriser la fonction enseignante et à en faire le pilier central du développement de l'école ivoirienne.
Kristian B. Aka
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