A Gadoukou, Laurent Gbagbo rend hommage aux artistes engagés © Crédit photo DR
Le 1er décembre 2024, Laurent Gbagbo s'est adressé aux populations de Gadoukou, dans la sous-préfecture d'Ouragahio. Son discours a mis en lumière le rôle des artistes dans la société ivoirienne et leur engagement pendant les périodes difficiles de son parcours politique.
La rencontre a réuni des personnalités artistiques marquantes, dont François Kency et Serge Kassi, artistes ayant participé au disque "Libérez Gbagbo". "Je remercie tous ces artistes-là", a déclaré l'ancien président, rappelant leur soutien durant son incarcération.
La rencontre a réuni des personnalités artistiques marquantes, dont François Kency et Serge Kassi, artistes ayant participé au disque "Libérez Gbagbo". "Je remercie tous ces artistes-là", a déclaré l'ancien président, rappelant leur soutien durant son incarcération.
L'art comme vecteur d'engagement
"Il ne faut pas croire qu'un artiste est un amuseur public", a souligné Laurent Gbagbo, développant sa vision de l'art engagé. Il a illustré son propos en évoquant le parcours d'Amédée Pierre, radié de la fonction publique dans les années 1950 pour son engagement indépendantiste.
L'ancien président a établi une distinction entre différentes formes d'expression artistique : "La danse est un art d'un autre genre que la parole. On s'exprime, on parle, on analyse, on critique, on dit, on avance."
Le discours a également abordé l'importance de la préservation culturelle. Laurent Gbagbo a salué le travail du Curé de Gagnoa pour la traduction du Nouveau Testament en Bheté, qualifiant cette réalisation "d'œuvre gigantesque".
Cette reconnaissance du travail culturel s'inscrit dans une vision plus large de la société. "Au niveau de la phonologie, tu es plus avancé que l'abbé Atéa puisque tu as des connaissances que lui n'avait pas à son époque", a-t-il précisé.
L'ancien président a établi une distinction entre différentes formes d'expression artistique : "La danse est un art d'un autre genre que la parole. On s'exprime, on parle, on analyse, on critique, on dit, on avance."
Le discours a également abordé l'importance de la préservation culturelle. Laurent Gbagbo a salué le travail du Curé de Gagnoa pour la traduction du Nouveau Testament en Bheté, qualifiant cette réalisation "d'œuvre gigantesque".
Cette reconnaissance du travail culturel s'inscrit dans une vision plus large de la société. "Au niveau de la phonologie, tu es plus avancé que l'abbé Atéa puisque tu as des connaissances que lui n'avait pas à son époque", a-t-il précisé.
Dimension territoriale
La visite à Gadoukou revêt une signification particulière pour Laurent Gbagbo, qui y fut député pendant deux mandats. "Ici j'ai été député pendant deux mandats", a-t-il rappelé, évoquant des souvenirs électoraux marquants.
Cette connexion avec le territoire s'est manifestée dans ses salutations aux différentes communautés : "Je salue tous les gens de Gadoukou. Je salue tous les gens de Gbadi-Est, tous les gens de Badie-Est. Je salue tous les gens de la sous-préfecture de Ouragahio."
Laurent Gbagbo a conclu son intervention en évoquant l'avenir : "Nous allons reprendre la marche. On ne peut pas laisser un pays comme ça aller dans la somnolence."
Cette vision s'accompagne d'une réflexion sur le développement économique : "L'argent doit circuler. C'est quand il circule qu'il passe de poche en poche. Nous demandons simplement aux citoyens de travailler pour acquérir l'argent dans leur poche."
Cette connexion avec le territoire s'est manifestée dans ses salutations aux différentes communautés : "Je salue tous les gens de Gadoukou. Je salue tous les gens de Gbadi-Est, tous les gens de Badie-Est. Je salue tous les gens de la sous-préfecture de Ouragahio."
Laurent Gbagbo a conclu son intervention en évoquant l'avenir : "Nous allons reprendre la marche. On ne peut pas laisser un pays comme ça aller dans la somnolence."
Cette vision s'accompagne d'une réflexion sur le développement économique : "L'argent doit circuler. C'est quand il circule qu'il passe de poche en poche. Nous demandons simplement aux citoyens de travailler pour acquérir l'argent dans leur poche."
Témoignages artistiques
Le discours a mis en avant le rôle testimonial des artistes. Citant la chanson d'Aïcha, Laurent Gbagbo a souligné : "L'artiste a un rôle de témoignage. Il témoigne de l'histoire qui se déroule sous ses yeux."
Cette reconnaissance du rôle des artistes s'étend à ceux de la diaspora, notamment Gadji Celi, Serge Kassi et François Kency, pour "tout le travail qu'ils ont fait à Paris, à Bruxelles, à La Haye."
Cette reconnaissance du rôle des artistes s'étend à ceux de la diaspora, notamment Gadji Celi, Serge Kassi et François Kency, pour "tout le travail qu'ils ont fait à Paris, à Bruxelles, à La Haye."