FPI : Affi demande la "démission du président de la CEI et de toute son équipe" © Crédit photo DR
Affi N'Guessan demande la démission de la CEI. Le mot est lâché. Face aux journalistes réunis lors de la conférence de presse du Front populaire ivoirien (FPI) ce 17 avril 2025, Pascal Affi N'Guessan n'a pas fait dans la dentelle. Le président du FPI a exigé sans détour "la démission du président de la Commission électorale indépendante et de toute son équipe".
Cette demande survient dans un contexte électoral tendu à six mois de la présidentielle d'octobre 2025. Alors que plusieurs partis d'opposition, dont le PDCI-RDA et le PPA-CI, ont déjà suspendu leur participation à la CEI, le FPI durcit le ton en pointant des irrégularités "systémiques" dans la liste électorale publiée en mars dernier.
Cette demande survient dans un contexte électoral tendu à six mois de la présidentielle d'octobre 2025. Alors que plusieurs partis d'opposition, dont le PDCI-RDA et le PPA-CI, ont déjà suspendu leur participation à la CEI, le FPI durcit le ton en pointant des irrégularités "systémiques" dans la liste électorale publiée en mars dernier.
"Une crise de crédibilité et de confiance"
"Le processus électoral est en crise de crédibilité et de confiance", a martelé Pascal Affi N'Guessan, dénonçant des anomalies graves dans la liste électorale provisoire qui compte 8,7 millions d'inscrits. Selon le président du FPI, des millions d'électeurs figureraient sur cette liste sans remplir les critères légaux d'inscription.
"Nous avons constaté que pour environ 70% des inscrits, les informations sont incomplètes", a précisé Affi N'Guessan, évoquant une véritable "fabrication" du fichier au profit du RHDP, le parti au pouvoir. Ces accusations s'ajoutent aux critiques déjà formulées par d'autres formations de l'opposition concernant l'absence de figures majeures comme Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro de la liste électorale.
Malgré ces critiques acerbes contre la CEI, Pascal Affi N'Guessan a tenu à dissiper toute ambiguïté quant à sa participation au scrutin présidentiel. "Nous ne renoncerons pas à la participation aux élections quelle que soit l'adversité qui sera en face", a-t-il déclaré avec fermeté.
Cette position contraste avec les rumeurs de boycott qui circulent dans certains cercles de l'opposition. Le président du FPI a réaffirmé son engagement dans le processus électoral, tout en exigeant une révision profonde de la liste et le respect scrupuleux du code électoral. "Nous demandons le retrait immédiat de toutes les inscriptions irrégulières et une transparence totale dans la gestion du fichier", a-t-il insisté.
"Nous avons constaté que pour environ 70% des inscrits, les informations sont incomplètes", a précisé Affi N'Guessan, évoquant une véritable "fabrication" du fichier au profit du RHDP, le parti au pouvoir. Ces accusations s'ajoutent aux critiques déjà formulées par d'autres formations de l'opposition concernant l'absence de figures majeures comme Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro de la liste électorale.
Malgré ces critiques acerbes contre la CEI, Pascal Affi N'Guessan a tenu à dissiper toute ambiguïté quant à sa participation au scrutin présidentiel. "Nous ne renoncerons pas à la participation aux élections quelle que soit l'adversité qui sera en face", a-t-il déclaré avec fermeté.
Cette position contraste avec les rumeurs de boycott qui circulent dans certains cercles de l'opposition. Le président du FPI a réaffirmé son engagement dans le processus électoral, tout en exigeant une révision profonde de la liste et le respect scrupuleux du code électoral. "Nous demandons le retrait immédiat de toutes les inscriptions irrégulières et une transparence totale dans la gestion du fichier", a-t-il insisté.
"Je ne suis jamais sorti de ce pays déguisé"
Dans un moment plus personnel, Pascal Affi N'Guessan a également tenu à rappeler son attachement à la Côte d'Ivoire et son parcours politique. "Je ne suis jamais sorti de ce pays déguisé", a-t-il affirmé, dans ce qui apparaît comme une pique adressée à certains de ses adversaires politiques ayant connu l'exil.
Cette déclaration s'inscrit dans la stratégie du président du FPI de se présenter comme un homme politique de terrain, ancré dans les réalités ivoiriennes et prêt à affronter tous les défis.
La sortie musclée d'Affi N'Guessan contre la CEI intervient alors que le PDCI-RDA et le PPA-CI ont déjà suspendu leur participation à cette institution. Ces partis dénoncent également le manque d'indépendance et de transparence de la Commission, ainsi que des irrégularités dans la liste électorale.
Face à cette situation, l'ombre d'un front commun de l'opposition plane sur le paysage politique ivoirien. Toutefois, les stratégies divergent : si certains optent pour le retrait des instances électorales, d'autres, comme Affi N'Guessan, préfèrent la voie de la participation critique, exigeant des réformes tout en restant dans la course.
La réaction de la CEI à cette nouvelle attaque frontale était attendue. L'institution maintient jusqu'à présent que le processus reste transparent et que des recours sont possibles pour toute personne contestant une inscription. Une position jugée insuffisante par l'opposition qui réclame une refonte structurelle de l'institution à l'approche du scrutin présidentiel d'octobre 2025.
Cette déclaration s'inscrit dans la stratégie du président du FPI de se présenter comme un homme politique de terrain, ancré dans les réalités ivoiriennes et prêt à affronter tous les défis.
La sortie musclée d'Affi N'Guessan contre la CEI intervient alors que le PDCI-RDA et le PPA-CI ont déjà suspendu leur participation à cette institution. Ces partis dénoncent également le manque d'indépendance et de transparence de la Commission, ainsi que des irrégularités dans la liste électorale.
Face à cette situation, l'ombre d'un front commun de l'opposition plane sur le paysage politique ivoirien. Toutefois, les stratégies divergent : si certains optent pour le retrait des instances électorales, d'autres, comme Affi N'Guessan, préfèrent la voie de la participation critique, exigeant des réformes tout en restant dans la course.
La réaction de la CEI à cette nouvelle attaque frontale était attendue. L'institution maintient jusqu'à présent que le processus reste transparent et que des recours sont possibles pour toute personne contestant une inscription. Une position jugée insuffisante par l'opposition qui réclame une refonte structurelle de l'institution à l'approche du scrutin présidentiel d'octobre 2025.