"Dans le concert des nations, la Côte d'Ivoire est en même temps enviée et moquée", écrit Ferro Bally dans son analyse du système démocratique ivoirien. Le pays, malgré ses performances économiques, présente un paradoxe politique persistant.
L'Economist Intelligence Unit place la Côte d'Ivoire au 105e rang de son indice de démocratie 2024, révélant les failles d'un système oscillant entre régime hybride et autoritaire.
L'Economist Intelligence Unit place la Côte d'Ivoire au 105e rang de son indice de démocratie 2024, révélant les failles d'un système oscillant entre régime hybride et autoritaire.
Institutions et gouvernance
Le journaliste souligne l'expansion significative de l'administration publique, passée de 172.244 agents en 2011 à 306.445 en 2024. Cette croissance reflète, selon son analyse, une "politique du rattrapage" et un "clientélisme politique".
Comme le rapporte Ferro Bally, la déclaration d'Amadou Soumahoro est révélatrice : "Certes, il y a la séparation des pouvoirs, mais soyons réalistes. L'Assemblée nationale est autonome mais n'est pas indépendante."
Comme le rapporte Ferro Bally, la déclaration d'Amadou Soumahoro est révélatrice : "Certes, il y a la séparation des pouvoirs, mais soyons réalistes. L'Assemblée nationale est autonome mais n'est pas indépendante."
Perspectives démocratiques
Le politologue Geoffroy-Julien Kouao, cité dans l'analyse, observe que la Côte d'Ivoire "s'aligne dans le fourgon de queue de la démocratie", contrastant avec les progrès démocratiques des pays voisins.
Ferro Bally conclut son analyse en soulignant que la démocratie ivoirienne est "admise en réanimation", nécessitant des réformes profondes pour retrouver sa vitalité.
Ferro Bally conclut son analyse en soulignant que la démocratie ivoirienne est "admise en réanimation", nécessitant des réformes profondes pour retrouver sa vitalité.