Déguerpissement ferrailleurs et garagistes casse Abobo © Crédit photo DR
L'opération cible principalement deux zones : la première s'étend de la future gare du métro au rond-point Anador, englobant le quartier "Banco", tandis que la seconde va de l'Université Nangui Abrogoua au rond-point Anador, incluant une partie du sous-quartier Anador.
Face aux risques de résistance, un dispositif sécuritaire impressionnant sera déployé. Plus de 1000 agents des forces de l'ordre seront mobilisés, dont 789 policiers et 300 gendarmes. Ce déploiement massif vise à assurer le bon déroulement de l'opération et à prévenir tout débordement.
Pour les autorités, l'enjeu est multiple. Il s'agit d'abord de reprendre le contrôle d'un espace public occupé anarchiquement depuis des années. La libération du site doit permettre de nouveaux aménagements, notamment liés au futur métro d'Abidjan. Des arguments environnementaux et sanitaires sont également avancés, les activités de ferraillage et de mécanique sauvage étant accusées de polluer les sols et les nappes phréatiques.
Mais pour les occupants, c'est leur survie économique qui est en jeu. Beaucoup sont installés ici depuis des décennies et ont construit toute leur vie autour de ce lieu.
Face aux risques de résistance, un dispositif sécuritaire impressionnant sera déployé. Plus de 1000 agents des forces de l'ordre seront mobilisés, dont 789 policiers et 300 gendarmes. Ce déploiement massif vise à assurer le bon déroulement de l'opération et à prévenir tout débordement.
Pour les autorités, l'enjeu est multiple. Il s'agit d'abord de reprendre le contrôle d'un espace public occupé anarchiquement depuis des années. La libération du site doit permettre de nouveaux aménagements, notamment liés au futur métro d'Abidjan. Des arguments environnementaux et sanitaires sont également avancés, les activités de ferraillage et de mécanique sauvage étant accusées de polluer les sols et les nappes phréatiques.
Mais pour les occupants, c'est leur survie économique qui est en jeu. Beaucoup sont installés ici depuis des décennies et ont construit toute leur vie autour de ce lieu.
Un dispositif impressionnant
Face à ces tensions, les autorités ont mis en place un dispositif impressionnant. Dès 4 heures du matin, des postes de commandement seront installés à des points stratégiques. Des équipes de la BAC et du CCDO seront positionnées pour observer les mouvements de foule et repousser d'éventuels fauteurs de troubles.
Des engins spéciaux, dont des véhicules lance-eau et des chars, seront également déployés. Un dispositif de patrouille sillonnera la zone pour déceler et dissuader tout rassemblement suspect. Un dispositif d'enquête judiciaire sera mis en place à la Préfecture de police d'Abidjan pour auditionner et identifier les personnes interpellées.
L'usage de la force sera néanmoins strictement encadré. Le communiqué officiel précise que "l'usage de l'arme à feu est proscrit sauf en cas de légitime défense". Les autorités espèrent ainsi éviter tout débordement violent qui pourrait entacher l'opération.
Des engins spéciaux, dont des véhicules lance-eau et des chars, seront également déployés. Un dispositif de patrouille sillonnera la zone pour déceler et dissuader tout rassemblement suspect. Un dispositif d'enquête judiciaire sera mis en place à la Préfecture de police d'Abidjan pour auditionner et identifier les personnes interpellées.
L'usage de la force sera néanmoins strictement encadré. Le communiqué officiel précise que "l'usage de l'arme à feu est proscrit sauf en cas de légitime défense". Les autorités espèrent ainsi éviter tout débordement violent qui pourrait entacher l'opération.
Une opération scrutée de près
Cette opération soulève de nombreuses questions sur la gestion de l'espace urbain et l'équilibre entre développement et préservation des activités informelles. Comment concilier les impératifs d'aménagement urbain avec les besoins des populations les plus précaires ? La relocalisation à N'dotré est-elle vraiment une solution durable pour ces travailleurs ?
L'issue de cette opération sera scrutée de près, non seulement à Abobo mais dans toute l'agglomération d'Abidjan. D'autres communes font face à des problématiques similaires d'occupation illégale de l'espace public. La manière dont se déroulera ce déguerpissement pourrait bien influencer la gestion future de ces situations.
Le 21 août 2024 s'annonce donc comme une journée décisive pour Abobo et ses habitants. Au-delà du sort des 1700 ferrailleurs et garagistes directement concernés, c'est tout l'avenir du quartier qui se joue. Entre volonté de modernisation et préservation du tissu économique local, l'équation s'annonce complexe.
L'issue de cette opération sera scrutée de près, non seulement à Abobo mais dans toute l'agglomération d'Abidjan. D'autres communes font face à des problématiques similaires d'occupation illégale de l'espace public. La manière dont se déroulera ce déguerpissement pourrait bien influencer la gestion future de ces situations.
Le 21 août 2024 s'annonce donc comme une journée décisive pour Abobo et ses habitants. Au-delà du sort des 1700 ferrailleurs et garagistes directement concernés, c'est tout l'avenir du quartier qui se joue. Entre volonté de modernisation et préservation du tissu économique local, l'équation s'annonce complexe.