Damana Pickass dénonce le recul des libertés publiques

Dimanche 23 Février 2025

Le PPA-CI transforme sa Fête de la renaissance 2025 à Dabou en tribune pour la défense des libertés publiques, selon les déclarations de Damana Pickass.


Damana Pickass dénonce le recul des libertés publiques © Crédit photo DR
Les libertés publiques occupent une place centrale dans le discours du PPA-CI. Lors du lancement de la Fête de la renaissance 2025, Damana Pickass dresse un constat sur "le recul des libertés, avec des condamnations politiques, l'injustice et le recul de l'État de droit".

Cette prise de position intervient dans un contexte particulier où le parti fait face à des restrictions concernant la participation de Laurent Gbagbo à l'élection présidentielle d'octobre 2025.

Un combat pour les droits fondamentaux

"Cette fête symbolise le renouveau de la lutte pour les libertés et la démocratie", affirme Damana Pickass, 2ᵉ vice-président du Conseil stratégie et politique. Le choix de Dabou pour accueillir l'événement les 4 et 5 avril 2025 s'inscrit dans cette logique.

Le parti entend faire de ce rassemblement une tribune pour dénoncer ce qu'il considère comme des atteintes aux droits fondamentaux. "Notre combat dépasse la simple question électorale", souligne Pickass devant les militants mobilisés au siège du parti.

Une mobilisation pour l'État de droit

Pour Koné Katinan, président du Conseil stratégie et politique, l'enjeu est institutionnel. "Il s'agit de rétablir les fondements de l'État de droit", déclare-t-il, appelant à une "mobilisation exceptionnelle" des militants.

Cette position trouve un écho dans les propos de Sébastien Dano Djédjé, qui inscrit l'événement dans une perspective plus large. "Cette fête nous engage et nous encourage dans notre détermination à poursuivre le combat pour les libertés", affirme le président exécutif du parti.

La Fête de la renaissance 2025 du PPA-CI se positionne comme un moment de mobilisation pour les libertés publiques. Au-delà de sa dimension politique, l'événement de Dabou traduit une volonté de replacer les droits fondamentaux au cœur du débat public ivoirien.
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