Dans la pénombre d'un bloc opératoire de l'Hôpital Mère-Enfant Dominique Ouattara de Bingerville, le temps semble suspendu. Il est près de minuit, et les équipes médicales s'affairent depuis déjà plus de douze heures autour de Marie et Grâce, deux sœurs siamoises de six mois. Cette intervention, une première en Côte d'Ivoire, mobilise des praticiens venus de trois pays. "Il faut que ça marche", murmure le Dr Maxime Koffi, chirurgien pédiatrique ivoirien, tandis qu'il s'apprête à effectuer le geste final qui séparera définitivement les deux enfants.
L'opération, initialement prévue pour six heures, s'est transformée en un marathon chirurgical de 17 heures. "On identifie les enfants avec un code couleur, bleu et rose, et donc il y a l'équipe, le matériel et l'enfant bleu, et l'équipe, le matériel et l'enfant rose", détaille le Dr Adrien de Cock, anesthésiste de l'Hôpital de Lausanne. Cette organisation méticuleuse témoigne de la complexité d'une intervention où chaque geste compte. Le Professeur Christophe Chardot, qui a déjà réalisé quatre séparations similaires, dirige les opérations avec une précision d'horloger.
L'opération, initialement prévue pour six heures, s'est transformée en un marathon chirurgical de 17 heures. "On identifie les enfants avec un code couleur, bleu et rose, et donc il y a l'équipe, le matériel et l'enfant bleu, et l'équipe, le matériel et l'enfant rose", détaille le Dr Adrien de Cock, anesthésiste de l'Hôpital de Lausanne. Cette organisation méticuleuse témoigne de la complexité d'une intervention où chaque geste compte. Le Professeur Christophe Chardot, qui a déjà réalisé quatre séparations similaires, dirige les opérations avec une précision d'horloger.
Une collaboration internationale exemplaire
La présence d'une équipe internationale n'est pas le fruit du hasard. La Chaîne de l'Espoir, qui a coordonné la venue des praticiens européens, poursuit ainsi son engagement en Afrique. Les médecins bénévoles ont parcouru 7500 kilomètres depuis Paris pour participer à cette première médicale. Un voyage qui illustre la solidarité médicale internationale, mais aussi la montée en puissance des établissements de santé ivoiriens.
Pour Charlette Akassi, la mère des fillettes, cette intervention représente bien plus qu'une prouesse médicale. C'est l'espoir d'une vie normale pour ses filles, jusqu'alors contraintes à la réclusion. Cette réussite pourrait ouvrir la voie à d'autres interventions similaires dans la sous-région, positionnant la Côte d'Ivoire comme un hub médical de référence.
Le Professeur Sylvia da Silva-Anoma, Directrice Médicale et Scientifique de l'Hôpital Mère Enfant de Bingerville, présentera les détails de cette première lors d'une conférence de presse le 6 janvier. Une occasion de mettre en lumière les avancées de la chirurgie pédiatrique ivoirienne et ses perspectives d'avenir.
Pour Charlette Akassi, la mère des fillettes, cette intervention représente bien plus qu'une prouesse médicale. C'est l'espoir d'une vie normale pour ses filles, jusqu'alors contraintes à la réclusion. Cette réussite pourrait ouvrir la voie à d'autres interventions similaires dans la sous-région, positionnant la Côte d'Ivoire comme un hub médical de référence.
Le Professeur Sylvia da Silva-Anoma, Directrice Médicale et Scientifique de l'Hôpital Mère Enfant de Bingerville, présentera les détails de cette première lors d'une conférence de presse le 6 janvier. Une occasion de mettre en lumière les avancées de la chirurgie pédiatrique ivoirienne et ses perspectives d'avenir.