Coopération militaire France-Côte d'Ivoire : Téné Birahima sur RFI, "il n'y a pas de rupture" © Crédit photo DR
Le ministre d'État, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, détaille la transformation du partenariat militaire franco-ivoirien. Cette évolution intervient lors de la rétrocession du 43e bataillon d'infanterie de marine, le 20 février.
La base militaire de Port-Bouët prend le nom de camp Thomas-d'Aquin-Ouattara. Cette transition résulte de deux années de négociations entre les autorités françaises et ivoiriennes.
La base militaire de Port-Bouët prend le nom de camp Thomas-d'Aquin-Ouattara. Cette transition résulte de deux années de négociations entre les autorités françaises et ivoiriennes.
Un partenariat renforcé
"Nous proposons de consolider la coopération de nos forces conventionnelles", indique le ministre. Le site devient un centre d'aguerrissement pour la préparation des soldats aux opérations des Nations unies.
Une centaine de militaires français maintiennent leur présence pour les formations. Le ministre précise : "L'armée de l'air française va s'installer à Bouaké pour la formation des pilotes ivoiriens".
Une centaine de militaires français maintiennent leur présence pour les formations. Le ministre précise : "L'armée de l'air française va s'installer à Bouaké pour la formation des pilotes ivoiriens".
Nouvelles orientations stratégiques
Le partenariat s'étend au renseignement et aux forces spéciales. "La France a voulu réarticuler son dispositif en Afrique. On ne peut que donc aller dans ce sens", analyse Téné Birahima Ouattara.
Cette réorganisation comprend l'installation d'une école de communication militaire et l'intégration de bataillons ivoiriens dans le camp. Le ministre souligne l'importance de cette modernisation pour les forces armées ivoiriennes.
Cette réorganisation comprend l'installation d'une école de communication militaire et l'intégration de bataillons ivoiriens dans le camp. Le ministre souligne l'importance de cette modernisation pour les forces armées ivoiriennes.