À neuf mois de la présidentielle, le procureur Oumar Braman Koné a défendu le timing des condamnations des cadres du PPA-CI © Crédit photo DR
"Ce sont des dossiers que j'ai pris en cours", affirme le procureur de la République lors de sa conférence de presse du 13 février 2025. Face aux interrogations sur le calendrier des condamnations, Oumar Braman Koné évoque "un hasard".
Le magistrat réfute toute instrumentalisation politique de la justice à l'approche de l'échéance présidentielle d'octobre 2025. "Je ne suis pas le bras séculier du pouvoir", insiste-t-il.
Le magistrat réfute toute instrumentalisation politique de la justice à l'approche de l'échéance présidentielle d'octobre 2025. "Je ne suis pas le bras séculier du pouvoir", insiste-t-il.
Des dossiers toujours actifs
"Le dossier de la désobéissance civile n'est pas clos, on ne l'a pas abandonné", précise le procureur. Il souligne que "le silence de la justice sur certains dossiers ne signifie pas abandon" des poursuites en cours.
Ces déclarations interviennent après la condamnation à 10 ans de prison ferme de Damana Pickass et Justin Koua, deux cadres du PPA-CI. "Il s'agit de faits purement criminels qui sont loin d'être prescrits", ajoute-t-il.
Ces déclarations interviennent après la condamnation à 10 ans de prison ferme de Damana Pickass et Justin Koua, deux cadres du PPA-CI. "Il s'agit de faits purement criminels qui sont loin d'être prescrits", ajoute-t-il.
Un message aux acteurs politiques
Le procureur lance "un signal fort" à l'ensemble de la classe politique. "La Côte d'Ivoire a besoin de la paix et il faut qu'on tourne ces pages sombres", déclare-t-il, tout en rappelant que "la qualité d'homme politique ne constitue pas une immunité".
Son parquet se dit "prêt, physiquement et psychologiquement" à poursuivre toute action jugée subversive, quelle que soit la qualité des personnes impliquées. Une position qui marque la période pré-électorale.
Les condamnations prononcées s'accompagnent de restrictions territoriales significatives pour les deux cadres du PPA-CI. Le message du procureur laisse entrevoir une vigilance accrue de la justice à l'approche des échéances électorales.
Son parquet se dit "prêt, physiquement et psychologiquement" à poursuivre toute action jugée subversive, quelle que soit la qualité des personnes impliquées. Une position qui marque la période pré-électorale.
Les condamnations prononcées s'accompagnent de restrictions territoriales significatives pour les deux cadres du PPA-CI. Le message du procureur laisse entrevoir une vigilance accrue de la justice à l'approche des échéances électorales.