Condamnation de Damana Pickass et Koua Justin © Crédit photo DR
Dans une analyse publiée le 12 février 2025, le journaliste Ferro Bally examine les dernières décisions de justice en Côte d'Ivoire. "Le régime maintient, sans relâche, la chasse aux sorcières", écrit-il, évoquant les récentes condamnations prononcées par le tribunal d'Abidjan.
Le journaliste souligne que "deux membres des instances du PPA-CI, Damana Adia dit Pickass et Koua Justin, ont été condamnés ce mercredi 12 février 2025 à dix ans de prison sans mandat de dépôt, cinq de privation des droits politiques et civiques".
Le journaliste souligne que "deux membres des instances du PPA-CI, Damana Adia dit Pickass et Koua Justin, ont été condamnés ce mercredi 12 février 2025 à dix ans de prison sans mandat de dépôt, cinq de privation des droits politiques et civiques".
Chronologie judiciaire
Ferro Bally retrace une série de décisions judiciaires : "Après 19 marcheurs contre la vie chère et 27 partisans de Damana Pickass, condamnés respectivement le 9 octobre 2024 à six mois de prison ferme et le 9 mars 2023 à deux ans d'emprisonnement ferme pour troubles à l'ordre public, la justice sévit encore."
Le journaliste rappelle l'affaire Yapo Ebiba François-Fiacre, dit "Serge Koffi le drone", arrêté le 7 mai 2020. "Déféré à la justice, il a été mis sous mandat de dépôt pour trouble à l'ordre public, incitation à la haine et à la révolte, avant de bénéficier d'une grâce présidentielle", précise-t-il.
Le journaliste rappelle l'affaire Yapo Ebiba François-Fiacre, dit "Serge Koffi le drone", arrêté le 7 mai 2020. "Déféré à la justice, il a été mis sous mandat de dépôt pour trouble à l'ordre public, incitation à la haine et à la révolte, avant de bénéficier d'une grâce présidentielle", précise-t-il.
Questions en suspens
Le journaliste évoque des affaires non résolues, citant notamment le cas Youssouf Kamagaté. "La PLCC est restée borgne", note-t-il, rappelant qu'un "mandat d'amener émis n'a jamais abouti à une arrestation".
Concernant les événements de Yopougon, Ferro Bally cite le procureur Adou Richard-Christophe qui "avait pourtant, en décembre 2021, affirmé que les enquêtes ont permis de recueillir des informations sur les occupants de ce véhicule". Il conclut que "c'est, depuis bientôt cinq ans, le calme plat".
Concernant les événements de Yopougon, Ferro Bally cite le procureur Adou Richard-Christophe qui "avait pourtant, en décembre 2021, affirmé que les enquêtes ont permis de recueillir des informations sur les occupants de ce véhicule". Il conclut que "c'est, depuis bientôt cinq ans, le calme plat".