Condamnation Damana Pickass, Koua Justin : le PPA-CI réagit, une "la justice instrumentalisée contre nos cadres"

Vendredi 14 Février 2025

Dans une déclaration officielle le 13 février 2025, le PPA-CI réagit fermement à la condamnation de trois de ses cadres et dénonce une justice utilisée à des fins politiques.


e PPA-CI dénonce une instrumentalisation de la justice après la condamnation de ses cadres Damana Pickass, Koua Justin © Crédit photo DR
Le Parti des Peuples Africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI) qualifie d'"instrumentalisation outrancière de la justice ivoirienne" la condamnation de ses trois cadres. Cette réaction intervient après les peines de dix ans d'emprisonnement prononcées contre Damana Adia Pickass, Banouakou Koua Justin et Ikpo Lagui.

La déclaration du parti, signée par le député Tchéidé Jean Gervais, dénonce également "l'infantilisation des magistrats à travers ces parodies de procès".

Les faits dénoncés

Le document officiel du PPA-CI pointe des "procédures judiciaires initiées depuis de nombreuses années". Le parti évoque des "accusations génériques d'atteinte à la défense nationale, d'atteinte à la sûreté de l'État" utilisées contre les responsables du parti de Laurent Gbagbo depuis 2011.

Les sanctions prononcées comprennent, outre l'emprisonnement, cinq ans de privation de droits civils et politiques pour Damana Pickass et des interdictions territoriales pour les trois condamnés.

Les implications politiques

Pour le PPA-CI, l'objectif de ces condamnations est clair : "tenter d'affaiblir le Président Laurent Gbagbo et son parti". La formation politique établit un lien direct avec la prochaine échéance électorale, évoquant une "volonté manifeste de tenter de museler le PPA-CI pour espérer braquer l'élection présidentielle d'octobre 2025".

Face à cette situation, le parti "prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale sur les graves menaces que fait peser le régime RHDP sur la paix". Il appelle à l'ouverture de "discussions politiques responsables entre les acteurs concernés".

Le PPA-CI affirme sa position : il "ne se laissera point intimider par les manœuvres de harcèlement et de persécution judiciaire". Le parti maintient son engagement politique et appelle au dialogue pour préserver la stabilité du pays à l'approche de l'échéance présidentielle.
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