Comment sera choisi le successeur du pape François ? © Crédit photo DR
Le successeur du pape François sera désigné selon un rituel millénaire qui s'est affiné au fil des siècles. À la mort du souverain pontife, le Saint-Siège entrera dans une période de vacance durant laquelle le cardinal camerlingue, Kevin Farrell, assurera la gestion administrative. L'élection du nouveau chef de l'Église catholique se déroulera lors d'un conclave, assemblée cardinalice à huis clos organisée dans la chapelle Sixtine.
Ce processus d'élection papale répond à des règles strictes, codifiées dans la constitution apostolique "Universi Dominici Gregis" promulguée par Jean-Paul II et modifiée par Benoît XVI. Ces normes définissent avec précision le déroulement du vote, ses participants et les conditions requises pour désigner celui qui deviendra le 267ᵉ successeur de saint Pierre.
Ce processus d'élection papale répond à des règles strictes, codifiées dans la constitution apostolique "Universi Dominici Gregis" promulguée par Jean-Paul II et modifiée par Benoît XVI. Ces normes définissent avec précision le déroulement du vote, ses participants et les conditions requises pour désigner celui qui deviendra le 267ᵉ successeur de saint Pierre.
Les cardinaux électeurs et le fonctionnement du conclave
Seuls les cardinaux âgés de moins de 80 ans, actuellement au nombre de 121, participeront au vote. Ils proviennent des cinq continents et reflètent la diversité géographique de l'Église catholique. Le conclave débutera entre 15 et 20 jours après la mort du pape François, laissant le temps aux cardinaux du monde entier de rejoindre Rome après les neuf jours d'obsèques.
Une fois réunis dans la chapelle Sixtine, les cardinaux prêtent serment de respecter le secret absolu des délibérations. Ils sont ensuite isolés du monde extérieur selon la formule "Extra omnes" (tout le monde dehors). Pendant toute la durée du conclave, ils logent à la résidence Sainte-Marthe et n'ont aucun contact avec l'extérieur : ni téléphones, ni internet, ni journaux.
Une fois réunis dans la chapelle Sixtine, les cardinaux prêtent serment de respecter le secret absolu des délibérations. Ils sont ensuite isolés du monde extérieur selon la formule "Extra omnes" (tout le monde dehors). Pendant toute la durée du conclave, ils logent à la résidence Sainte-Marthe et n'ont aucun contact avec l'extérieur : ni téléphones, ni internet, ni journaux.
Le mécanisme du vote et l'élection du nouveau pape
Les cardinaux votent jusqu'à quatre fois par jour : deux scrutins le matin et deux l'après-midi. Chacun inscrit son choix sur un bulletin qu'il dépose dans une urne en prononçant : "Je jure devant le Christ qui me jugera que j'élis celui que, selon Dieu, je juge digne d'être élu". Les bulletins sont ensuite comptabilisés par trois cardinaux scrutateurs.
Pour être élu pape, un candidat doit obtenir au moins les deux tiers des voix. Si après treize jours et trente-quatre tours de scrutin aucun cardinal n'a atteint cette majorité qualifiée, un vote à la majorité absolue peut être décidé. Après chaque session infructueuse, les bulletins sont brûlés avec de la paille humide produisant une fumée noire visible depuis la place Saint-Pierre. L'élection est annoncée par une fumée blanche.
Pour être élu pape, un candidat doit obtenir au moins les deux tiers des voix. Si après treize jours et trente-quatre tours de scrutin aucun cardinal n'a atteint cette majorité qualifiée, un vote à la majorité absolue peut être décidé. Après chaque session infructueuse, les bulletins sont brûlés avec de la paille humide produisant une fumée noire visible depuis la place Saint-Pierre. L'élection est annoncée par une fumée blanche.
L'acceptation et les premiers actes du nouveau pape
Une fois élu, le cardinal doyen demande au candidat choisi : "Acceptes-tu ton élection canonique comme Souverain Pontife ?". En cas d'acceptation, il devient immédiatement pape et choisit son nom pontifical. Il se retire alors dans la "chambre des larmes" où il revêt les habits pontificaux blancs avant d'apparaître au balcon de la basilique Saint-Pierre.
Le cardinal protodiacre annonce alors la nouvelle au monde par la formule latine "Habemus Papam" (Nous avons un pape), précisant le nom civil de l'élu et le nom pontifical qu'il a choisi. Le nouveau successeur de François prononce ensuite sa première bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde). Sa cérémonie d'intronisation, ou messe inaugurale, a généralement lieu quelques jours plus tard sur la place Saint-Pierre.
Le cardinal protodiacre annonce alors la nouvelle au monde par la formule latine "Habemus Papam" (Nous avons un pape), précisant le nom civil de l'élu et le nom pontifical qu'il a choisi. Le nouveau successeur de François prononce ensuite sa première bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde). Sa cérémonie d'intronisation, ou messe inaugurale, a généralement lieu quelques jours plus tard sur la place Saint-Pierre.