Alors que le cargo Zimrida attend au large d'Abidjan, le précédent du Ruby en Europe ravive les inquiétudes © Crédit photo DR
Le transport maritime de nitrate d'ammonium fait l'objet d'une attention internationale accrue depuis l'affaire du cargo Ruby. À Abidjan, l'arrivée du Zimrida le 30 décembre 2024, transportant une quantité identique de 20 000 tonnes, soulève des questions similaires de sécurité maritime.
Cette convergence de situations entre l'Europe et l'Afrique présente les défis complexes liés au transport de matières potentiellement dangereuses par voie maritime.
Cette convergence de situations entre l'Europe et l'Afrique présente les défis complexes liés au transport de matières potentiellement dangereuses par voie maritime.
Protocoles de sécurité renforcés
Le Port Autonome d'Abidjan, certifié aux normes internationales de sécurité, a mis en place des mesures strictes. Une réunion extraordinaire des services compétents de l'État est programmée pour le 6 janvier 2025, démontrant la priorité accordée à cette situation.
Les statistiques du port d'Abidjan révèlent une expérience significative dans la gestion de ce type de cargaison : 20 000 tonnes traitées en 2023 et 38 000 tonnes en 2024. Toutefois, le contexte actuel exige une vigilance particulière, notamment après l'explosion dévastatrice de Beyrouth en 2020.
La gestion de ces cargaisons soulève des questions cruciales de sécurité maritime internationale. Le nitrate d'ammonium, bien qu'essentiel comme fertilisant agricole, présente des risques considérables en cas d'incident. L'explosion de Beyrouth, causée par seulement 2 750 tonnes de ce composé, soit sept fois moins que la cargaison actuelle, reste un rappel tragique.
Les autorités portuaires ivoiriennes affirment maintenir "une veille permanente" sur la situation. La Direction Générale souligne que "toutes les marchandises font l'objet de contrôle assidu", une approche qui s'aligne sur les meilleures pratiques internationales.
Les statistiques du port d'Abidjan révèlent une expérience significative dans la gestion de ce type de cargaison : 20 000 tonnes traitées en 2023 et 38 000 tonnes en 2024. Toutefois, le contexte actuel exige une vigilance particulière, notamment après l'explosion dévastatrice de Beyrouth en 2020.
La gestion de ces cargaisons soulève des questions cruciales de sécurité maritime internationale. Le nitrate d'ammonium, bien qu'essentiel comme fertilisant agricole, présente des risques considérables en cas d'incident. L'explosion de Beyrouth, causée par seulement 2 750 tonnes de ce composé, soit sept fois moins que la cargaison actuelle, reste un rappel tragique.
Les autorités portuaires ivoiriennes affirment maintenir "une veille permanente" sur la situation. La Direction Générale souligne que "toutes les marchandises font l'objet de contrôle assidu", une approche qui s'aligne sur les meilleures pratiques internationales.
Dimension internationale
La situation parallèle des cargos Ruby et Zimrida illustre l'interconnexion des enjeux de sécurité maritime mondiale. Les experts soulignent l'importance d'une coordination internationale dans la gestion de ces transports sensibles. Le cas d'Abidjan pourrait devenir un exemple de gestion préventive efficace pour d'autres ports africains.
Les autorités portuaires s'engagent à communiquer régulièrement sur l'évolution de la situation, maintenant un équilibre entre la nécessité d'informer et celle de rassurer les populations riveraines.
Les autorités portuaires s'engagent à communiquer régulièrement sur l'évolution de la situation, maintenant un équilibre entre la nécessité d'informer et celle de rassurer les populations riveraines.
