Cacao ivoirien, attente du prix 2024-2025 après les annonces du Ghana et Cameroun © Crédit photo DR
L'annonce du prix Cacao en Côte d'Ivoire pour la campagne 2024 suscite l'impatience des producteurs. La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, doit dévoiler ce chiffre d'ici la fin du mois de septembre, dans un contexte de hausse des cours mondiaux.
Les récentes annonces du Ghana et du Cameroun influencent les attentes du marché ivoirien. Le Ghana, deuxième producteur mondial, a fixé son prix d'achat à 1800 francs CFA le kilo, soit une augmentation de 45% par rapport à la petite récolte précédente. Au Cameroun, le prix moyen observé depuis le début de la campagne s'élève à 4500 francs CFA le kilo.
Les récentes annonces du Ghana et du Cameroun influencent les attentes du marché ivoirien. Le Ghana, deuxième producteur mondial, a fixé son prix d'achat à 1800 francs CFA le kilo, soit une augmentation de 45% par rapport à la petite récolte précédente. Au Cameroun, le prix moyen observé depuis le début de la campagne s'élève à 4500 francs CFA le kilo.
Le contexte international
Les prix du cacao sur les marchés internationaux ont connu une forte hausse cette année. Cette tendance s'explique par plusieurs facteurs, notamment les conditions météorologiques défavorables dans certaines régions productrices et une demande mondiale soutenue.
La Côte d'Ivoire a déjà réagi à cette situation en augmentant son prix bord-champ de 1000 à 1500 francs CFA le kilo entre la grande et la petite récolte de la saison 2023-2024. Les producteurs espèrent que cette tendance à la hausse se poursuivra pour la nouvelle campagne.
La Côte d'Ivoire a déjà réagi à cette situation en augmentant son prix bord-champ de 1000 à 1500 francs CFA le kilo entre la grande et la petite récolte de la saison 2023-2024. Les producteurs espèrent que cette tendance à la hausse se poursuivra pour la nouvelle campagne.
Les enjeux pour la filière ivoirienne
La fixation du prix en Côte d'Ivoire revêt une importance capitale pour l'ensemble de la filière. Un prix trop bas par rapport à celui du Ghana pourrait entraîner des conséquences négatives, comme la fuite de cacao vers les pays voisins.
Les producteurs ivoiriens, qui ont subi une baisse de production d'environ 25% l'année dernière, attendent un signal fort des autorités. L'annonce d'un prix minimum garanti compétitif permettrait de soutenir le secteur et de répondre aux attentes des cacaoculteurs.
Les producteurs ivoiriens, qui ont subi une baisse de production d'environ 25% l'année dernière, attendent un signal fort des autorités. L'annonce d'un prix minimum garanti compétitif permettrait de soutenir le secteur et de répondre aux attentes des cacaoculteurs.