25 partis politiques s'unissent au sein de la Coalition pour l'Alternance Pacifique en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
La Coalition pour l'Alternance Pacifique (CAP) en Côte d'Ivoire a été officiellement lancée le lundi 10 mars 2025, selon Denis Kah Zion dans son éditorial publié par Le Nouveau Réveil (édition N°6819 du 11 mars 2025). Cette nouvelle alliance politique regroupe 25 partis et mouvements d'opposition.
Cette initiative intervient dans un contexte électoral tendu, où l'opposition dénonce les conditions d'organisation du scrutin présidentiel prévu en octobre 2025. La plateforme se positionne comme un contrepoids face au parti au pouvoir, le RHDP, qui gouverne le pays depuis 15 ans.
Cette initiative intervient dans un contexte électoral tendu, où l'opposition dénonce les conditions d'organisation du scrutin présidentiel prévu en octobre 2025. La plateforme se positionne comme un contrepoids face au parti au pouvoir, le RHDP, qui gouverne le pays depuis 15 ans.
Les revendications de la CAP
La coalition articule ses demandes autour de quatre points essentiels pour garantir la transparence du processus électoral. Comme le rapporte Le Nouveau Réveil, ces exigences comprennent "la révision de la liste électorale avant la présidentielle, l'équilibre et l'impartialité effective de la Commission Électorale Indépendante (CEI), l'audit de la liste électorale, et la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote."
Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, cité dans l'article, affirme : "Nous savons tous que nous jouons dans un match où l'arbitre a parfois marqué des buts. Malgré cela, il va nous falloir gagner et nous le pouvons, car nous avons les meilleurs joueurs, la meilleure équipe technique."
Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, cité dans l'article, affirme : "Nous savons tous que nous jouons dans un match où l'arbitre a parfois marqué des buts. Malgré cela, il va nous falloir gagner et nous le pouvons, car nous avons les meilleurs joueurs, la meilleure équipe technique."
Les enjeux du scrutin
La création de cette coalition répond à des préoccupations concernant la gouvernance actuelle. L'éditorialiste Denis Kah Zion pointe notamment "une dette exponentielle, une paupérisation sans précédente des masses laborieuses, la corruption à tous les niveaux de la chaîne étatique."
Selon Soumaïla Bredoumy, porte-parole du PDCI cité dans l'article, "les modalités de participation seront débattues au sein de la plateforme", laissant ouverte la question d'une éventuelle candidature unique de l'opposition pour le scrutin d'octobre 2025.
Selon Soumaïla Bredoumy, porte-parole du PDCI cité dans l'article, "les modalités de participation seront débattues au sein de la plateforme", laissant ouverte la question d'une éventuelle candidature unique de l'opposition pour le scrutin d'octobre 2025.