Bombardement de Bouaké © Crédit photo DR
Les victimes du bombardement de Bouaké portent encore les cicatrices de cette journée du 6 novembre 2004. Djamel Smaidi, grièvement blessé lors de l'attaque, se souvient des promesses reçues à l'hôpital : "La ministre m'a dit : Ne vous inquiétez pas, vous aurez la vérité".
Vingt ans après les faits, les survivants et les familles des victimes continuent leur combat pour la vérité. En octobre 2023, une quinzaine d'entre eux sont retournés sur les lieux du drame, une démarche chargée d'émotion mais nécessaire pour leur reconstruction.
Vingt ans après les faits, les survivants et les familles des victimes continuent leur combat pour la vérité. En octobre 2023, une quinzaine d'entre eux sont retournés sur les lieux du drame, une démarche chargée d'émotion mais nécessaire pour leur reconstruction.
Le poids des souvenirs
Alexia, fille de l'adjudant-chef Philippe Capdeville, avait 18 ans quand son père a été tué. Elle témoigne : "Ca a été hyper douloureux. Mais ça m'a aussi un peu apaisée, d'avoir vu où il avait passé ces derniers instants, respirer l'air qu'il avait respiré".
Jérôme Bouchet, ancien soldat blessé lors de l'attaque, a créé la première association des victimes du bombardement de Bouaké. "Le voyage a été chargé en émotions mais nous a fait un bien fou à tous", confie-t-il, espérant qu'une commission d'enquête parlementaire sera constituée.
"Tant qu'on n'a pas la vérité, on a toujours un petit doute", souligne Jérôme Bouchet. Les familles des victimes restent marquées par l'absence de réponses claires sur les commanditaires de l'attaque et l'inaction des autorités françaises face aux suspects identifiés.
Jérôme Bouchet, ancien soldat blessé lors de l'attaque, a créé la première association des victimes du bombardement de Bouaké. "Le voyage a été chargé en émotions mais nous a fait un bien fou à tous", confie-t-il, espérant qu'une commission d'enquête parlementaire sera constituée.
"Tant qu'on n'a pas la vérité, on a toujours un petit doute", souligne Jérôme Bouchet. Les familles des victimes restent marquées par l'absence de réponses claires sur les commanditaires de l'attaque et l'inaction des autorités françaises face aux suspects identifiés.