Le président du Cojep, Blé Goudé, alerte sur le respect des institutions électorales © Crédit photo DR
« Si la loi ne dit pas [à Ibrahime Coulibaly-Kuibiert] de le faire avant, est-ce qu'elle lui dit pour autant de le faire après ? », interroge Charles Blé Goudé dans les colonnes de Jeune Afrique. Une question qui soulève le débat sur le respect des institutions.
Au siège du Cojep, il développe son analyse : « S'il a des contraintes d'agenda, qu'il s'adresse aux députés pour que le texte soit ajusté ». Une position qui place le Parlement au cœur du processus.
Au siège du Cojep, il développe son analyse : « S'il a des contraintes d'agenda, qu'il s'adresse aux députés pour que le texte soit ajusté ». Une position qui place le Parlement au cœur du processus.
Cadre légal
Le président du Cojep insiste sur la primauté du droit. « Il n'est pas la loi, il doit l'appliquer », déclare-t-il à propos du président de la CEI, dans cet entretien avec Alain Aka.
« Nous allons en appeler à sa conscience et à son sens des responsabilités », poursuit-il, proposant une approche basée sur le dialogue institutionnel plutôt que la confrontation.
« Nous allons en appeler à sa conscience et à son sens des responsabilités », poursuit-il, proposant une approche basée sur le dialogue institutionnel plutôt que la confrontation.
Gouvernance électorale
Sur la question de la gouvernance, Blé Goudé innove : « Notre action se concentre sur trois axes essentiels : la réforme de la commission électorale, l'inclusivité du prochain scrutin et l'établissement d'un dialogue politique ».
Il précise sa vision : « L'élection en Côte d'Ivoire est la principale cause des crises que notre pays a connues ces derniers temps ». Une analyse qui appelle à repenser le système électoral.
Le leader politique propose des solutions concrètes. « Nous devons construire des institutions qui transcendent les clivages politiques », affirme-t-il à Jeune Afrique.
« La démocratie, c'est accepter la diversité politique », conclut-il, appelant à des réformes institutionnelles profondes pour 2025.
Il précise sa vision : « L'élection en Côte d'Ivoire est la principale cause des crises que notre pays a connues ces derniers temps ». Une analyse qui appelle à repenser le système électoral.
Le leader politique propose des solutions concrètes. « Nous devons construire des institutions qui transcendent les clivages politiques », affirme-t-il à Jeune Afrique.
« La démocratie, c'est accepter la diversité politique », conclut-il, appelant à des réformes institutionnelles profondes pour 2025.