Jean Louis Billon met en cause la légitimité politique de Tidjane Thiam après son retour en 2023 © Crédit photo DR
"Lorsque le débat politique va commencer, il lui sera difficile de participer à ce débat face à d'autres acteurs politiques qui étaient présents en Côte d'Ivoire depuis ces 25 dernières années." Cette déclaration de Jean Louis Billon sur TV5 Monde cible directement Tidjane Thiam.
Le candidat à la présidentielle 2025 établit une chronologie précise : "Il est parti en 1999-2000 et il n'est revenu littéralement qu'en 2023." Un constat qui, selon lui, soulève des questions fondamentales sur la légitimité politique du président du PDCI-RDA.
Le candidat à la présidentielle 2025 établit une chronologie précise : "Il est parti en 1999-2000 et il n'est revenu littéralement qu'en 2023." Un constat qui, selon lui, soulève des questions fondamentales sur la légitimité politique du président du PDCI-RDA.
Une déconnexion avec le terrain
"La Côte d'Ivoire qu'il a connue, qu'il a quittée il y a 24 ans, est différente de celle d'aujourd'hui", poursuit Billon. Une critique qui s'étend aux questions sociales.
Une position qui contraste avec sa propre approche : "C'est une candidature mûrie, préparée depuis 25 ans."
Jean Louis Billon oppose à cette absence une vision ancrée dans le présent : "Je veux faire des Ivoiriens économiquement forts. Il faut qu'ils soient les premiers dans les principaux pans de leur propre économie."
Cette approche s'accompagne d'un projet de société concret : "Une réconciliation vraie, pas seulement entre acteurs politiques, mais entre Ivoiriens et des Ivoiriens vis-à-vis de leurs institutions." Un programme qu'il estime impossible à porter sans une connaissance approfondie du terrain et de ses évolutions récentes.
Une position qui contraste avec sa propre approche : "C'est une candidature mûrie, préparée depuis 25 ans."
Jean Louis Billon oppose à cette absence une vision ancrée dans le présent : "Je veux faire des Ivoiriens économiquement forts. Il faut qu'ils soient les premiers dans les principaux pans de leur propre économie."
Cette approche s'accompagne d'un projet de société concret : "Une réconciliation vraie, pas seulement entre acteurs politiques, mais entre Ivoiriens et des Ivoiriens vis-à-vis de leurs institutions." Un programme qu'il estime impossible à porter sans une connaissance approfondie du terrain et de ses évolutions récentes.