Billon sur Life TV: "J'ai renoncé à ma nationalité française pour la Côte d'Ivoire" © Crédit photo DR
Billon et la double nationalité à la présidentielle 2025. Le sujet, longtemps source de spéculations, a été clarifié par le principal intéressé lui-même. Face aux journalistes de l'émission "Grand Talk" diffusée sur Life TV le mercredi 16 avril 2025, Jean-Louis Billon a levé toute ambiguïté concernant sa situation personnelle.
Le candidat déclaré à la présidentielle ivoirienne d'octobre 2025 a confirmé avoir renoncé à sa nationalité française pour se conformer aux exigences constitutionnelles. Cette décision, prise en amont de sa déclaration de candidature, répond aux conditions d'éligibilité stipulées par la loi fondamentale ivoirienne.
Le candidat déclaré à la présidentielle ivoirienne d'octobre 2025 a confirmé avoir renoncé à sa nationalité française pour se conformer aux exigences constitutionnelles. Cette décision, prise en amont de sa déclaration de candidature, répond aux conditions d'éligibilité stipulées par la loi fondamentale ivoirienne.
L'article 48 : une disposition anticipée
La question de sa double nationalité a été abordée sans détour lors de l'émission. Jean-Louis Billon, délégué départemental du PDCI à Dabakala, a expliqué avoir anticipé cette contrainte légale : "J'ai surveillé cet article 48 très tôt", a-t-il précisé, faisant référence à la disposition constitutionnelle qui encadre les conditions d'éligibilité à la présidence.
"Il y avait un moment dans l'histoire constitutionnelle de la Côte d'Ivoire où je ne pouvais pas me présenter", a reconnu Billon. "C'est quand je peux me présenter que j'ai décidé de me présenter." Cette déclaration témoigne d'une démarche calculée, démontrant que l'homme politique avait préparé son parcours présidentiel en tenant compte des obstacles juridiques.
Pour Jean-Louis Billon, cette renonciation à la nationalité française représente plus qu'une simple formalité administrative. Elle symbolise un engagement total envers son pays. "Un candidat à la présidentielle doit se consacrer qu'à la Côte d'Ivoire et à la Côte d'Ivoire seule", a-t-il affirmé avec conviction.
L'ancien ministre du Commerce (2012-2017) a également évoqué, sans entrer dans les détails, le cas de son parti, indiquant que certains avaient initialement justifié une "nationalité subie" pour le président du PDCI, avant de découvrir qu'il s'agissait d'une naturalisation. "Ça peut poser problème, mais c'est au juge d'en décider, ce n'est pas à moi d'en décider", a conclu Billon sur ce sujet.
"Il y avait un moment dans l'histoire constitutionnelle de la Côte d'Ivoire où je ne pouvais pas me présenter", a reconnu Billon. "C'est quand je peux me présenter que j'ai décidé de me présenter." Cette déclaration témoigne d'une démarche calculée, démontrant que l'homme politique avait préparé son parcours présidentiel en tenant compte des obstacles juridiques.
Pour Jean-Louis Billon, cette renonciation à la nationalité française représente plus qu'une simple formalité administrative. Elle symbolise un engagement total envers son pays. "Un candidat à la présidentielle doit se consacrer qu'à la Côte d'Ivoire et à la Côte d'Ivoire seule", a-t-il affirmé avec conviction.
L'ancien ministre du Commerce (2012-2017) a également évoqué, sans entrer dans les détails, le cas de son parti, indiquant que certains avaient initialement justifié une "nationalité subie" pour le président du PDCI, avant de découvrir qu'il s'agissait d'une naturalisation. "Ça peut poser problème, mais c'est au juge d'en décider, ce n'est pas à moi d'en décider", a conclu Billon sur ce sujet.
Une candidature maintenue malgré les tensions au PDCI
Cette clarification sur sa nationalité intervient dans un contexte tendu au sein du PDCI. Le même jour, une convention élective éclatée désignait Tidjane Thiam comme candidat officiel du parti à la présidentielle, alors que Jean-Louis Billon maintenait sa propre candidature. Cette situation illustre les profondes divisions qui traversent actuellement la formation politique.
"Je poursuis mon ambition", a déclaré Billon, absent du bureau politique qui a précédé la convention. Il a justifié cette absence par son désaccord sur la méthode, estimant qu'un congrès aurait dû être organisé au préalable pour "renouveler les instances du parti avant d'aller à la convention", ces instances étant selon lui "expirées depuis 2019".
Au-delà de la question de sa nationalité, Jean-Louis Billon a profité de cette interview pour réaffirmer les grandes lignes de son projet politique, qu'il qualifie de "nationalisme économique" où "l'Ivoirien serait premier chez lui". Mettant en avant son profil issu du secteur privé, il a appelé les électeurs à essayer "un autre type d'acteur politique".
"Jusque-là, vous avez eu des hauts fonctionnaires, des gens du secteur public. Essayez quelqu'un du secteur privé", a lancé Billon en conclusion de l'émission, se présentant comme "un politicien complètement différent" qui "respecte ses engagements". Reste à savoir si cette posture suffira à convaincre les électeurs ivoiriens en octobre prochain.
"Je poursuis mon ambition", a déclaré Billon, absent du bureau politique qui a précédé la convention. Il a justifié cette absence par son désaccord sur la méthode, estimant qu'un congrès aurait dû être organisé au préalable pour "renouveler les instances du parti avant d'aller à la convention", ces instances étant selon lui "expirées depuis 2019".
Au-delà de la question de sa nationalité, Jean-Louis Billon a profité de cette interview pour réaffirmer les grandes lignes de son projet politique, qu'il qualifie de "nationalisme économique" où "l'Ivoirien serait premier chez lui". Mettant en avant son profil issu du secteur privé, il a appelé les électeurs à essayer "un autre type d'acteur politique".
"Jusque-là, vous avez eu des hauts fonctionnaires, des gens du secteur public. Essayez quelqu'un du secteur privé", a lancé Billon en conclusion de l'émission, se présentant comme "un politicien complètement différent" qui "respecte ses engagements". Reste à savoir si cette posture suffira à convaincre les électeurs ivoiriens en octobre prochain.