Billon défend sa candidature présidentielle 2025 sur TV5 Monde © Crédit photo DR
Jean Louis Billon persiste dans sa démarche présidentielle pour 2025. Dans une interview accordée à TV5 Monde le 20 décembre 2024, l'ancien ministre du Commerce justifie l'annonce de sa candidature avant la convention de son parti : "C'est une candidature mûrie, préparée depuis 25 ans, et je me suis simplement dit que 2025 sera mon année, l'année de notre génération."
Face aux critiques sur le timing de son annonce, il conteste la validité de l'article 3 issu de la résolution du congrès de décembre 2023, le qualifiant d'"article introduit inuitamment, qui n'a pas été débattu."
Face aux critiques sur le timing de son annonce, il conteste la validité de l'article 3 issu de la résolution du congrès de décembre 2023, le qualifiant d'"article introduit inuitamment, qui n'a pas été débattu."
Une position ferme face aux tensions internes
Le candidat assume sa convocation devant la commission de discipline du PDCI-RDA. "Ce qu'on me reproche c'est d'être un acteur politique tout simplement, d'être sur le terrain politique," déclare-t-il, rappelant que "aucun article n'interdit à un militant de faire de la politique."
Concernant sa relation avec Tidjane Thiam, le chef du parti, Billon pointe l'éloignement de ce dernier : "Il est parti en 1999-2000 et il n'est revenu littéralement qu'en 2023. Il est véritablement coupé des Ivoiriens."
Jean Louis Billon esquisse les contours de son projet politique, mettant l'accent sur "une vraie réconciliation nationale, qui a été le gros sujet oublié par le régime RHDP." Il défend également le concept de préférence nationale : "Je veux faire des Ivoiriens économiquement forts. Il faut qu'ils soient les premiers dans les principaux pans de leur propre économie."
Concernant sa relation avec Tidjane Thiam, le chef du parti, Billon pointe l'éloignement de ce dernier : "Il est parti en 1999-2000 et il n'est revenu littéralement qu'en 2023. Il est véritablement coupé des Ivoiriens."
Jean Louis Billon esquisse les contours de son projet politique, mettant l'accent sur "une vraie réconciliation nationale, qui a été le gros sujet oublié par le régime RHDP." Il défend également le concept de préférence nationale : "Je veux faire des Ivoiriens économiquement forts. Il faut qu'ils soient les premiers dans les principaux pans de leur propre économie."