L'inscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale fait l'objet d'une nouvelle controverse. Lors du conseil des ministres du 8 janvier 2025, Amadou Coulibaly affirme : « On attend la lettre, je n'ai pas été informé de ce courrier » concernant une supposée intervention de l'ONU.
Cette déclaration intervient après les affirmations du PPA-CI selon lesquelles l'Organisation des Nations Unies aurait adressé un courrier aux autorités ivoiriennes concernant l'inscription de l'ancien président sur le listing électoral.
Cette déclaration intervient après les affirmations du PPA-CI selon lesquelles l'Organisation des Nations Unies aurait adressé un courrier aux autorités ivoiriennes concernant l'inscription de l'ancien président sur le listing électoral.
Contexte électoral
Laurent Gbagbo, investi candidat du PPA-CI le 10 mai 2024 pour la présidentielle d'octobre 2025, reste absent de la liste électorale. Cette situation découle d'une condamnation prononcée en 2018 par la justice ivoirienne dans l'affaire du « braquage » de la BCEAO.
Le parti de l'ancien président a fait de son inscription électorale une priorité. « C'est l'inscription qui est la bataille la plus difficile », avait déclaré Laurent Gbagbo lors d'une réunion du Comité central de son parti.
Le parti de l'ancien président a fait de son inscription électorale une priorité. « C'est l'inscription qui est la bataille la plus difficile », avait déclaré Laurent Gbagbo lors d'une réunion du Comité central de son parti.
Position du gouvernement
Le gouvernement maintient sa position sur le respect des institutions. « Tous les problèmes qui relèvent d'une institution doivent leur être posés », souligne Amadou Coulibaly, rappelant les conclusions du dernier dialogue politique.
Pour le porte-parole du gouvernement, la solution passe par les institutions existantes : « Qu'ils commencent par poser les préoccupations qu'ils veulent poser aux institutions (...). Si c'est des problèmes qui relèvent de la justice, qu'ils s'adressent à la justice. »
Pour le porte-parole du gouvernement, la solution passe par les institutions existantes : « Qu'ils commencent par poser les préoccupations qu'ils veulent poser aux institutions (...). Si c'est des problèmes qui relèvent de la justice, qu'ils s'adressent à la justice. »