Affaire "conflit foncier à Bessikoi" : le ministre Bruno Koné clarifie le litige © Crédit photo DR
Le conflit foncier de Bessikoi trouve son origine dans l'histoire complexe de Djorogobité. "En 2005, des lotissements dont celui dit Bessikoi, ont été approuvés et réalisés dans cette zone, qui faisait alors partie d'Abobo Baoulé", explique le ministre Bruno Nabagné Koné.
La situation s'est complexifiée avec "le détachement de Djorogobité d'Abobo Baoulé en 2015". Entre 2005 et 2015, de nombreuses transactions foncières avaient déjà eu lieu dans cette zone, créant un enchevêtrement de droits et de revendications.
La situation s'est complexifiée avec "le détachement de Djorogobité d'Abobo Baoulé en 2015". Entre 2005 et 2015, de nombreuses transactions foncières avaient déjà eu lieu dans cette zone, créant un enchevêtrement de droits et de revendications.
Les causes du litige
Les guides de répartition des lots ont été "ignorés ou carrément trafiqués par les personnes qui en avaient la charge", indique le ministre. Cette situation a conduit à des cessions multiples sur de nombreuses parcelles.
L'administration s'est basée sur les informations disponibles pour prendre ses décisions. "Nos procédures ont été entièrement respectées, de même que les décisions judiciaires qui s'imposaient à nous", souligne Bruno Koné.
L'administration s'est basée sur les informations disponibles pour prendre ses décisions. "Nos procédures ont été entièrement respectées, de même que les décisions judiciaires qui s'imposaient à nous", souligne Bruno Koné.
Solutions et perspectives
Le ministère a mis en place l'Attestation de Droit d'Usage (ADU) depuis janvier 2025. Cette réforme vise à "éviter toute possibilité de créer plus d'une Attestation sur une même parcelle", précise le ministre.
Le ministre recommande aux acquéreurs d'éviter "toute acquisition avec une attestation villageoise avant d'avoir obtenu un état domanial de la parcelle". Cette vérification, qui coûte 5000 francs, peut éviter des pertes financières importantes.
Le ministre recommande aux acquéreurs d'éviter "toute acquisition avec une attestation villageoise avant d'avoir obtenu un état domanial de la parcelle". Cette vérification, qui coûte 5000 francs, peut éviter des pertes financières importantes.