Affaire "caisse dans les mosquées à Lopou", Dabou © Crédit photo DR
Le président des jeunes d'Ancien-Ousrou, Lasme Claude Casimir, a été condamné à deux ans de prison ferme et 500 000 francs CFA d'amende par le tribunal de Dabou. Le mis en cause a reconnu être l'auteur d'un message audio en langue adjoukrou évoquant des activités suspectes dans les mosquées locales.
Le substitut résident du procureur de la République de Dabou a confirmé le déferrement de l'accusé devant son Parquet le mardi 18 février 2025. Les charges retenues concernent des faits de troubles à l'ordre public et de diffusion d'information mensongère à caractère tribaliste.
Le substitut résident du procureur de la République de Dabou a confirmé le déferrement de l'accusé devant son Parquet le mardi 18 février 2025. Les charges retenues concernent des faits de troubles à l'ordre public et de diffusion d'information mensongère à caractère tribaliste.
Le contenu du message incriminé
Dans l'enregistrement audio diffusé, Lasme Claude Casimir alertait sur des mouvements suspects près de la grande mosquée de Dabou. "Des personnes viennent d'Abidjan avec des véhicules plaques jaunes avec des caisses qu'ils font entrer dans les mosquées", affirmait-il dans son message, appelant à la méfiance malgré les messages de paix des autorités.
Les investigations ont démontré le caractère mensonger de ces allégations, conduisant à des poursuites judiciaires basées sur les articles 179, 190, 231, 232 et 233 du code pénal ivoirien.
Les investigations ont démontré le caractère mensonger de ces allégations, conduisant à des poursuites judiciaires basées sur les articles 179, 190, 231, 232 et 233 du code pénal ivoirien.
Un avertissement des autorités judiciaires
Le Parquet de Dabou a saisi cette occasion pour rappeler les risques liés à la diffusion de fausses informations. Dans un contexte d'année électorale, les autorités judiciaires appellent la population à la responsabilité dans leurs communications.
Le substitut du procureur a particulièrement insisté sur la nécessité d'éviter tout message pouvant menacer la paix sociale et la tranquillité publique. Cette condamnation s'inscrit dans une volonté de prévention des troubles à l'ordre public.
Le substitut du procureur a particulièrement insisté sur la nécessité d'éviter tout message pouvant menacer la paix sociale et la tranquillité publique. Cette condamnation s'inscrit dans une volonté de prévention des troubles à l'ordre public.