Tidjane Thiam répond aux critiques sur son absence et défend sa vision pour le PDCI et la présidentielle 2025 © Crédit photo DR
"Ce n'est pas un concours de présence. On n'est pas à l'école. C'est un concours de résultats", déclare Tidjane Thiam lors d'une interview le 13 décembre 2024. Une réponse directe aux critiques de Jean-Louis Billon sur sa longue absence du pays.
Face aux accusations remettant en cause sa légitimité, le président du PDCI choisit de mettre en avant son impact durable sur la Côte d'Ivoire plutôt que sa présence physique.
"On parle encore des idées que j'ai émises à l'époque, en octobre 96", souligne Thiam. Il rappelle : "J'ai présenté ce programme des douze travaux de l'éléphant d'Afrique, que trente ans après, on est encore en train de réaliser."
Le président du PDCI insiste sur la pertinence de ses contributions : "J'ai passé cinq ans ici, aux affaires en Côte d'Ivoire. Je suis désolé, mais on parle encore des idées que j'ai émises à l'époque."
Face aux accusations remettant en cause sa légitimité, le président du PDCI choisit de mettre en avant son impact durable sur la Côte d'Ivoire plutôt que sa présence physique.
"On parle encore des idées que j'ai émises à l'époque, en octobre 96", souligne Thiam. Il rappelle : "J'ai présenté ce programme des douze travaux de l'éléphant d'Afrique, que trente ans après, on est encore en train de réaliser."
Le président du PDCI insiste sur la pertinence de ses contributions : "J'ai passé cinq ans ici, aux affaires en Côte d'Ivoire. Je suis désolé, mais on parle encore des idées que j'ai émises à l'époque."
Une légitimité démocratique
"Les 96,5% des électeurs du PDCI qui ont voté pour moi savaient que j'étais absent de Côte d'Ivoire", rappelle Thiam. Il ajoute : "Je fais confiance à l'intelligence du peuple ivoirien. Le peuple a une grande intelligence, et ce qui compte pour eux, c'est de savoir qui peut les aider."
Cette confiance se reflète dans sa vision de la convention : "Cette convention va être une formalité, parce que le résultat en est déjà connu. Nous respecterons nos textes."
"Les postes que j'ai occupés dans ma carrière, je les ai eus au mérite", affirme Thiam, détaillant son parcours international. Il évoque notamment son expérience à Credit Suisse : "C'est eux qui sont venus me chercher pour que je vienne, parce que la banque était dans une situation désespérée."
Face aux critiques, il questionne : "Qu'on me dise que moi, avec un parcours pareil, j'ai peur de la compétition. Mais j'ai peur de qui ? La compétition de qui ?"
Cette confiance se reflète dans sa vision de la convention : "Cette convention va être une formalité, parce que le résultat en est déjà connu. Nous respecterons nos textes."
"Les postes que j'ai occupés dans ma carrière, je les ai eus au mérite", affirme Thiam, détaillant son parcours international. Il évoque notamment son expérience à Credit Suisse : "C'est eux qui sont venus me chercher pour que je vienne, parce que la banque était dans une situation désespérée."
Face aux critiques, il questionne : "Qu'on me dise que moi, avec un parcours pareil, j'ai peur de la compétition. Mais j'ai peur de qui ? La compétition de qui ?"
Une vision pour l'alternance
Thiam inscrit son action dans une perspective régionale : "On a montré qu'en Afrique de l'Ouest, on peut faire une alternance apaisée." Il cite les exemples récents du Sénégal et du Ghana comme modèles de transition démocratique.
Pour 2025, sa stratégie est claire : "Le PDCI et son président se réservent le droit de choisir le moment optimal pour que cette convention se tienne." Une approche qui privilégie l'efficacité aux considérations de présence physique.
Pour 2025, sa stratégie est claire : "Le PDCI et son président se réservent le droit de choisir le moment optimal pour que cette convention se tienne." Une approche qui privilégie l'efficacité aux considérations de présence physique.