Le parquet de Bingerville poursuit Bakary Komé pour faux et usage de faux © Crédit photo DR
La plainte d'Assalé Tiémoko Antoine contre Komé Bakary n'ira pas plus loin dans le circuit judiciaire. Dans un communiqué publié le 29 avril 2025, la procureure de la République près le Tribunal de Première Instance de Bingerville, Estienne Josiane Adrah, annonce officiellement le classement sans suite de cette procédure. Cette décision s'appuie sur un principe fondamental de la procédure pénale : éviter la multiplication des poursuites pour des faits identiques.
Le document précise que la plainte d'Assalé, déposée le 25 mars 2025, concernait des faits de faux et usage de faux identiques à ceux dénoncés quelques jours plus tôt par deux autres plaignants. "Les faits dénoncés par Monsieur ASSALE Tiémoko Antoine, ayant déjà fait l'objet de l'ouverture d'une information judiciaire, sa plainte a été classée sans suite pour inopportunité des poursuites", explique la procureure dans son communiqué.
Le document précise que la plainte d'Assalé, déposée le 25 mars 2025, concernait des faits de faux et usage de faux identiques à ceux dénoncés quelques jours plus tôt par deux autres plaignants. "Les faits dénoncés par Monsieur ASSALE Tiémoko Antoine, ayant déjà fait l'objet de l'ouverture d'une information judiciaire, sa plainte a été classée sans suite pour inopportunité des poursuites", explique la procureure dans son communiqué.
Les raisons juridiques du classement
Le motif invoqué par le parquet pour ce classement sans suite relève de la cohérence procédurale. La mention "inopportunité des poursuites" constitue un terme technique qui ne remet pas en cause la réalité des faits dénoncés ni leur caractère délictueux. Elle signifie simplement que la justice estime inutile d'engager une procédure parallèle pour des faits déjà sous investigation.
En effet, le communiqué rappelle que deux plaintes antérieures, déposées les 19 et 20 mars 2025 par Mambo Gérard et Mambo Yapi, ont déjà déclenché une procédure judiciaire contre Komé Bakary. Ces plaintes, transmises "au commissariat de police du 40ème arrondissement pour enquête complète", ont abouti à l'ouverture d'une information judiciaire le 4 avril 2025 "au premier cabinet d'instruction pour les faits de faux et usage de faux en écriture publique".
Un élément inhabituel apparaît dans ce communiqué officiel : les difficultés rencontrées par le parquet pour informer le plaignant de sa décision. "Les nombreuses tentatives du Parquet en vue de la notification de l'avis de classement à Monsieur ASSALE Tiémoko sont restées infructueuses ; ce dernier ayant, à maintes reprises, fait part de son indisponibilité", précise le document signé par la procureure.
Cette mention révèle une situation particulière où le plaignant, après avoir déposé sa plainte, semble s'être montré peu coopératif avec la justice. La publication de cette information dans un communiqué officiel pourrait s'interpréter comme une volonté du parquet de se prémunir contre d'éventuelles critiques sur le traitement de cette affaire, en documentant ses tentatives répétées d'informer l'intéressé.
En effet, le communiqué rappelle que deux plaintes antérieures, déposées les 19 et 20 mars 2025 par Mambo Gérard et Mambo Yapi, ont déjà déclenché une procédure judiciaire contre Komé Bakary. Ces plaintes, transmises "au commissariat de police du 40ème arrondissement pour enquête complète", ont abouti à l'ouverture d'une information judiciaire le 4 avril 2025 "au premier cabinet d'instruction pour les faits de faux et usage de faux en écriture publique".
Un élément inhabituel apparaît dans ce communiqué officiel : les difficultés rencontrées par le parquet pour informer le plaignant de sa décision. "Les nombreuses tentatives du Parquet en vue de la notification de l'avis de classement à Monsieur ASSALE Tiémoko sont restées infructueuses ; ce dernier ayant, à maintes reprises, fait part de son indisponibilité", précise le document signé par la procureure.
Cette mention révèle une situation particulière où le plaignant, après avoir déposé sa plainte, semble s'être montré peu coopératif avec la justice. La publication de cette information dans un communiqué officiel pourrait s'interpréter comme une volonté du parquet de se prémunir contre d'éventuelles critiques sur le traitement de cette affaire, en documentant ses tentatives répétées d'informer l'intéressé.
L'affaire principale toujours en cours
Si la plainte d'Assalé Tiémoko Antoine est écartée de la procédure, l'affaire principale visant Komé Bakary suit son cours. Le communiqué du 29 avril confirme qu'une information judiciaire est activement menée par le premier cabinet d'instruction du Tribunal de Première Instance de Bingerville pour "faux et usage de faux en écriture publique".
Cette qualification juridique précise suggère que les documents prétendument falsifiés possèdent un caractère officiel, ce qui constitue une circonstance aggravante en droit pénal ivoirien. L'instruction en cours permettra de déterminer la nature exacte des falsifications alléguées, leur étendue et les motivations qui auraient poussé Komé Bakary à commettre ces infractions, si les faits sont avérés.
Pour Assalé Tiémoko Antoine, le classement sans suite ne signifie pas que ses accusations sont écartées sur le fond. Si les faits qu'il dénonce sont identiques à ceux visés par l'information judiciaire en cours, ses allégations seront examinées dans le cadre de cette procédure. Il pourrait éventuellement être entendu comme témoin par le juge d'instruction.
Pour Komé Bakary, la situation juridique reste inchangée. Il fait l'objet d'une information judiciaire pour des faits graves pouvant entraîner des sanctions pénales significatives. L'instruction déterminera s'il existe des charges suffisantes pour le renvoyer devant le tribunal correctionnel.
Quant aux frères Mambo, leurs plaintes initiales poursuivent leur cheminement judiciaire normal. En tant que premiers plaignants, ils sont à l'origine de la procédure actuellement suivie par le juge d'instruction. Le communiqué ne précise pas si ces derniers ont déjà été entendus dans le cadre de l'enquête préliminaire ou de l'instruction en cours.
Ce classement sans suite, justifié par des considérations procédurales, illustre la volonté du parquet de rationaliser le traitement judiciaire d'affaires connexes, tout en assurant que les faits dénoncés font l'objet d'investigations appropriées.
Cette qualification juridique précise suggère que les documents prétendument falsifiés possèdent un caractère officiel, ce qui constitue une circonstance aggravante en droit pénal ivoirien. L'instruction en cours permettra de déterminer la nature exacte des falsifications alléguées, leur étendue et les motivations qui auraient poussé Komé Bakary à commettre ces infractions, si les faits sont avérés.
Pour Assalé Tiémoko Antoine, le classement sans suite ne signifie pas que ses accusations sont écartées sur le fond. Si les faits qu'il dénonce sont identiques à ceux visés par l'information judiciaire en cours, ses allégations seront examinées dans le cadre de cette procédure. Il pourrait éventuellement être entendu comme témoin par le juge d'instruction.
Pour Komé Bakary, la situation juridique reste inchangée. Il fait l'objet d'une information judiciaire pour des faits graves pouvant entraîner des sanctions pénales significatives. L'instruction déterminera s'il existe des charges suffisantes pour le renvoyer devant le tribunal correctionnel.
Quant aux frères Mambo, leurs plaintes initiales poursuivent leur cheminement judiciaire normal. En tant que premiers plaignants, ils sont à l'origine de la procédure actuellement suivie par le juge d'instruction. Le communiqué ne précise pas si ces derniers ont déjà été entendus dans le cadre de l'enquête préliminaire ou de l'instruction en cours.
Ce classement sans suite, justifié par des considérations procédurales, illustre la volonté du parquet de rationaliser le traitement judiciaire d'affaires connexes, tout en assurant que les faits dénoncés font l'objet d'investigations appropriées.