Affaire Bictogo vs Coffi-Studer © Crédit photo DR
La Société de Transport Lagunaire (STL) réagit aux accusations d'occupation illégale d'un terrain à Treichville. Lors d'une conférence de presse tenue ce 6 mars 2025, son avocat, Maître Bédi D. Parfait, a présenté les documents légaux justifiant l'occupation du site.
La société réfute catégoriquement l'information publiée par Africa Intelligence concernant une prétendue condamnation à verser 9,5 millions d'euros à la SCI OCEANOR de Martine Coffi-Studer.
La société réfute catégoriquement l'information publiée par Africa Intelligence concernant une prétendue condamnation à verser 9,5 millions d'euros à la SCI OCEANOR de Martine Coffi-Studer.
Base légale de l'occupation
"La Société de Transport Lagunaire n'est pas propriétaire de la parcelle litigieuse et n'a jamais procédé à une quelconque expropriation", a déclaré Maître Bédi. L'occupation repose sur une concession étatique formalisée par le décret présidentiel N°2016-230 du 20 avril 2016.
La STL opère sur une superficie de 10 461 m² dans le cadre d'un bail emphytéotique. Marie Odile Kassi, Présidente du Conseil d'Administration, précise : "Nous nous limitons strictement aux terrains concédés par l'État".
La STL opère sur une superficie de 10 461 m² dans le cadre d'un bail emphytéotique. Marie Odile Kassi, Présidente du Conseil d'Administration, précise : "Nous nous limitons strictement aux terrains concédés par l'État".
Contestation du jugement
La société confirme sa condamnation en première instance à verser 2 milliards FCFA d'indemnités à la SCI OCEANOR. "Naturellement, nous allons interjeter appel", annonce Maître Bédi, qui attend la signification officielle du jugement.
L'avocat rappelle que la requête de la SCI OCEANOR contestant le décret présidentiel avait été jugée irrecevable par le Conseil d'État en 2022. Il remet également en cause la validité du titre foncier présenté par Mme Coffi-Studer sur "ce domaine public".
L'avocat rappelle que la requête de la SCI OCEANOR contestant le décret présidentiel avait été jugée irrecevable par le Conseil d'État en 2022. Il remet également en cause la validité du titre foncier présenté par Mme Coffi-Studer sur "ce domaine public".