Absence au Bureau politique : Thiam explique et répond à ses détracteurs © Crédit photo DR
L'absence remarquée de Tidjane Thiam au Bureau politique du PDCI à Yamoussoukro a fait jaser dans les cercles politiques ivoiriens. Interrogé sur ce point lors de l'émission « 20 heures 25 avec Tidjane Thiam » diffusée le 9 avril 2025, jour du 79e anniversaire du parti, le président du PDCI a livré ses explications. Une absence qui n'a pas empêché l'instance de fixer la date de la convention qui désignera le candidat du parti à la prochaine élection présidentielle.
« Si vous permettez, le fait majeur du Bureau politique, c'était de déterminer la date de la convention qui va désigner le candidat du PDCI à l'élection présidentielle. Ça, c'est fait, c'est bien fait », a d'emblée précisé Tidjane Thiam, recentrant l'attention sur la décision principale prise lors de cette réunion plutôt que sur son absence.
« Si vous permettez, le fait majeur du Bureau politique, c'était de déterminer la date de la convention qui va désigner le candidat du PDCI à l'élection présidentielle. Ça, c'est fait, c'est bien fait », a d'emblée précisé Tidjane Thiam, recentrant l'attention sur la décision principale prise lors de cette réunion plutôt que sur son absence.
L'équipe avant le leader
Le président du PDCI a mis en avant sa philosophie de travail collectif pour expliquer pourquoi sa présence n'était pas indispensable lors de cette réunion. « Ma philosophie, c'est vraiment le travail en équipe. Ce que je fais depuis 15 mois, que j'ai été élu, c'est bâtir une équipe. Bâtir une équipe solide, solidaire », a-t-il affirmé lors de l'entretien télévisé.
Cette vision reflète la devise qu'il a adoptée depuis son élection à la tête du parti. « Ce n'est pas par hasard que j'ai pris 'tous ensemble' comme slogan. Ce n'est pas par hasard que la Côte d'Ivoire a dans sa devise 'union avant discipline et travail' », a souligné l'ancien banquier international, établissant ainsi un lien entre sa conception du leadership et les valeurs nationales.
Le président du PDCI a même tiré un motif de satisfaction du bon déroulement de la réunion en son absence : « J'ai été heureux du déroulement des choses à Yamoussoukro, parce que je n'ai pas pu, pour des raisons diverses, me rendre à Yamoussoukro. Mais tout s'est très bien passé. Et je crois que, d'une certaine manière, on mesure la qualité d'un leader à ce qui se passe quand il n'est pas là. »
Cette vision reflète la devise qu'il a adoptée depuis son élection à la tête du parti. « Ce n'est pas par hasard que j'ai pris 'tous ensemble' comme slogan. Ce n'est pas par hasard que la Côte d'Ivoire a dans sa devise 'union avant discipline et travail' », a souligné l'ancien banquier international, établissant ainsi un lien entre sa conception du leadership et les valeurs nationales.
Le président du PDCI a même tiré un motif de satisfaction du bon déroulement de la réunion en son absence : « J'ai été heureux du déroulement des choses à Yamoussoukro, parce que je n'ai pas pu, pour des raisons diverses, me rendre à Yamoussoukro. Mais tout s'est très bien passé. Et je crois que, d'une certaine manière, on mesure la qualité d'un leader à ce qui se passe quand il n'est pas là. »
Une mission diplomatique à l'étranger
En fin d'émission, Tidjane Thiam est revenu sur les raisons de son absence, apportant des précisions sur ses activités pendant la tenue du Bureau politique. « Vous savez très bien qu'aujourd'hui, la Côte d'Ivoire n'est pas seule dans le monde. Il y a donc un travail d'explication et de lobbying, je n'ai pas de meilleurs mots en français, à mener à l'extérieur, auprès des décideurs, auprès des leaders politiques, auprès des médias, qui est très important et dans lequel je suis pleinement engagé », a-t-il expliqué.
Cette justification suggère que Tidjane Thiam était engagé dans une forme de diplomatie parallèle, présentant vraisemblablement sa vision pour le pays à des interlocuteurs étrangers. Une démarche qui pourrait s'inscrire dans la préparation de sa candidature à l'élection présidentielle, même si celle-ci n'a pas encore été officiellement annoncée.
Dans une allusion à peine voilée aux rumeurs concernant sa nationalité, il a tenu à préciser : « Je tiens à dire à tous que je suis toujours en possession de mon passeport ivoirien ». Une manière de clore le débat sur sa citoyenneté, sujet sensible dans le contexte électoral ivoirien.
Le président du PDCI a conclu l'entretien en projetant l'auditoire vers l'avenir : « Nous fêterons, si Dieu le veut, les 80 ans du PDCI, en 2026, le 9 avril 2026. Donc, j'espère vraiment que nous aurons l'occasion de célébrer ce 80e anniversaire dans la joie et je pense que tout le monde sait ce que je veux dire. » Une référence à peine voilée à ses ambitions présidentielles pour 2025.
Cette justification suggère que Tidjane Thiam était engagé dans une forme de diplomatie parallèle, présentant vraisemblablement sa vision pour le pays à des interlocuteurs étrangers. Une démarche qui pourrait s'inscrire dans la préparation de sa candidature à l'élection présidentielle, même si celle-ci n'a pas encore été officiellement annoncée.
Dans une allusion à peine voilée aux rumeurs concernant sa nationalité, il a tenu à préciser : « Je tiens à dire à tous que je suis toujours en possession de mon passeport ivoirien ». Une manière de clore le débat sur sa citoyenneté, sujet sensible dans le contexte électoral ivoirien.
Le président du PDCI a conclu l'entretien en projetant l'auditoire vers l'avenir : « Nous fêterons, si Dieu le veut, les 80 ans du PDCI, en 2026, le 9 avril 2026. Donc, j'espère vraiment que nous aurons l'occasion de célébrer ce 80e anniversaire dans la joie et je pense que tout le monde sait ce que je veux dire. » Une référence à peine voilée à ses ambitions présidentielles pour 2025.