20 ans de prison requis contre Justin Koua © Crédit photo DR
Le procès de Justin Koua, figure de l'opposition ivoirienne, connaît un tournant décisif. Le parquet a requis ce 6 février 2025 une peine de 20 ans d'emprisonnement contre le secrétaire général adjoint du Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI).
Les charges retenues concernent des "troubles à l'ordre public" en lien avec la crise électorale de 2020. Le ministère public pointe sa participation aux manifestations contre le troisième mandat présidentiel.
Les charges retenues concernent des "troubles à l'ordre public" en lien avec la crise électorale de 2020. Le ministère public pointe sa participation aux manifestations contre le troisième mandat présidentiel.
Détail des réquisitions
Le réquisitoire du parquet ne se limite pas à la peine d'emprisonnement. Les procureurs ont également demandé une privation des droits civiques pour une durée de 10 ans, assortie d'une amende de 10 millions de francs CFA.
La justice envisage aussi une mesure d'interdiction de séjour de 5 ans, contraignant l'opposant à rester dans sa localité de naissance après sa libération. Ces peines complémentaires visent à restreindre ses activités politiques futures.
La justice envisage aussi une mesure d'interdiction de séjour de 5 ans, contraignant l'opposant à rester dans sa localité de naissance après sa libération. Ces peines complémentaires visent à restreindre ses activités politiques futures.
Contexte judiciaire
Cette affaire s'inscrit dans une série de poursuites judiciaires contre des personnalités de l'opposition. Le procès se déroule à quelques mois des élections présidentielles d'octobre 2025, période sensible dans le calendrier politique ivoirien.
Le verdict, attendu prochainement, sera scruté par les observateurs nationaux et internationaux. Les soutiens de Justin Koua dénoncent une procédure à caractère politique, tandis que le parquet maintient la nature strictement judiciaire des poursuites.
Le verdict, attendu prochainement, sera scruté par les observateurs nationaux et internationaux. Les soutiens de Justin Koua dénoncent une procédure à caractère politique, tandis que le parquet maintient la nature strictement judiciaire des poursuites.