Le tribunal tombe son verdict ce 12 février 2025 sur l'affaire Damana Pickass © Crédit photo DR
Le tribunal rend son verdict ce 12 février 2025 dans l'affaire Damana Pickass. Le vice-président du Parti des Peuples Africains – Côte d'Ivoire (PPA-CI) comparaît avec quatre co-accusés pour l'attaque du 2e Bataillon projectable à Abobo en 2021.
Le procureur de la République, Braman Koné, a requis lors de son réquisitoire une peine de 20 ans d'emprisonnement ferme, assortie d'une amende de 10 millions FCFA et d'une privation des droits civiques pour dix ans.
Le procureur de la République, Braman Koné, a requis lors de son réquisitoire une peine de 20 ans d'emprisonnement ferme, assortie d'une amende de 10 millions FCFA et d'une privation des droits civiques pour dix ans.
Les charges examinées
Les accusés répondent de plusieurs chefs d'inculpation : atteinte à la défense nationale, atteinte à la sûreté de l'État, association de malfaiteurs, assassinats et mercenariat. L'attaque d'avril 2021 s'est soldée par le décès de trois militaires et un blessé.
Le parquet accuse Damana Pickass d'avoir assuré le financement de cette opération armée. Les débats ont porté sur la responsabilité des accusés dans la préparation et l'exécution de cette attaque contre une installation militaire.
Le parquet accuse Damana Pickass d'avoir assuré le financement de cette opération armée. Les débats ont porté sur la responsabilité des accusés dans la préparation et l'exécution de cette attaque contre une installation militaire.
Arguments des parties
La défense a constamment rejeté les accusations, dénonçant un "procès politique". Les avocats de Damana Pickass et des co-accusés ont plaidé l'acquittement, contestant la validité des preuves présentées par l'accusation.
Le tribunal examine l'ensemble des éléments du dossier pour rendre sa décision ce 12 février. Cette affaire s'inscrit dans un contexte judiciaire portant sur des faits de 2021, concernant la sécurité des installations militaires en Côte d'Ivoire.
Le tribunal examine l'ensemble des éléments du dossier pour rendre sa décision ce 12 février. Cette affaire s'inscrit dans un contexte judiciaire portant sur des faits de 2021, concernant la sécurité des installations militaires en Côte d'Ivoire.